Ainsi Va la Vie…épisode n°212… Yaëlle ma plus jeune nièce… Sophie Darel… l’actrice Nadja Tiller…
Dans une «chronique intermédiaire» comme vous avez-vous-même gentiment surnommé mes petites interventions entre deux «Ainsi Va la Vie» hebdomadaire publiée mercredi je vous disais : Que je déconfinais lentement… comme tout le monde, sauf qu’ici, à la campagne, sous le soleil du midi, franchement… c’était pas le bagne. Et je confirme ! Sauf ! Parce qu’en bon gaulois il faut bien râler un peu, qu’il fait moins beau que pendant le confinement. Pas de pot. Mais bon on s’en remettra.
Cette semaine j’ai eu la visite de la plus jeune de mes nièces… Yaëlle 1 an et demi. J’adore les enfants et les enfants m’adorent. Je sais pas pourquoi c’est comme ça. Mais je n’aime pas les tout petits petits… C’est trop fragile. J’ai l’impression que si je les serre trop fort je vais les casser et si je les serre moins fort ils vont me glisser des mains comme une savonnette. Et le pire : c’est que systématiquement, il suffit que je sois présent pour qu’on me refile le nourrisson comme un privilège !
Alors je fais semblant. Je souris jaune et forcé. Je complimente et j’espère qu’au plus vite on va m’en débarrasser. Mais souvent, croyant me faire plaisir, on rajoute la phrase qui m’assomme : "On te le laisse… je vois qu’il se sent bien avec toi".
Un bébé ce n’est bien, à mes yeux, que dans les bras de ses parents et en priorité de sa maman ou de sa grand-mère le maillon essentiel. Elles ont le geste juste et la caresse douce sur leur peau de satin. Mais nous, avec nos gros doigts rugueux…
Et je ne supporte pas que tout le monde les touche, leur fasse des bisous en veux tu en voilà. Mais laissez-le tranquille ce bébé, il s’en fout de vos bisous qui sentent, la naphtaline, l’après-rasage, ou le numéro 5 de Chanel qui vous habille si bien en d’autres circonstances. Et je vous passe les haleines loin d’être fraiches qui viennent couronner le tout.
Ha ces bisous ! Sur la tête et pire sur les mains qu’ils vont se mettre illico à la bouche. Et les phrases mensongères le trois-quarts du temps : Mais qu’il est beau ! Il ressemble à son père… d’abord il est moche, tout fripé, et s’il ressemble à son père j’te dis pas la tronche du paternel ! Mais bon il parait que ça fait toujours plaisir.
Il arrive que certains bébés soient splendides ; mais soyez honnête ; chez les nouveau-nés c’est très rarement le cas. Mais ne croyez pas que je déteste les bébés, j’en ai eu et je m’en suis occupé des couches aux biberons avec plaisir et fierté. Et au dire de mes amis comme une maman que je ne suis pas. Sauf que c’était les miens.
Par contre, quand ils grandissent, quand il faut leur apprendre le monde qui les entoure, les odeurs des plantes, les insectes, les Etoiles, même les faire rêver en leur racontant des histoires… alors là on est très copain. Et Yaëlle entre dans cette période où l’enfant découvre. Et elle a découvert ma chienne Leika. Elle aurait dû avoir peur, elle si petite devant cet animal qui a l’échelle ressemblait plus à un ours qu’a un chien. Et bien non ! Les animaux et les enfants se comprennent mieux que qui conque. Mais le mieux c’est de les regarder en photo ! Une version perso de « L’ours et la poupée »
J’ai publié ces photos avec l’accord des parents, car, à part pour quelques amis, vous le savez il est rare que j’étale ma vie familiale pour éviter que ma vie publique ne dérange la vie privée de mes proches.
Parlons d’autres choses :
Pendant le confinement j’ai relu : «Objectif 100 ans» en pleine forme de Sophie Darel. Je l’ai relu tranquille… sans contraintes… sans obligations, et même si je vous en ai déjà maintes fois parlé pour ceux qui sont passés entre les mailles de mes conseils ! N’hésitez pas c’est un bonheur.
Sophie Darel, pour ceux qui l’ignorent, je l’ai connue dans une autre vie. J’avais 18 ans je débutais dans la chanson elle était déjà vedette. Nous nous sommes rencontrés, croisés… et puis nos chemins se sont séparés jusqu’à il y a trois ans.
La vie est étrange ; elle clairsème notre existence de rendez-vous providentiels et de rendez-vous manqués mais elle imprime aussi des images inaltérables. Des instants qui ne s’effacent pas, même sous la gomme de l’oubli.
Avec Sophie, après tant d’années, quand nous nous sommes revus lors d’un festival d’Avignon où elle triomphait dans une pièce qui n’était pourtant pas à la hauteur de son talent, j’ai eu l’impression de l’avoir quittée la veille dans l’entrée de son cabaret le KIF club avec Hervé Vilard et Seda Aznavour sous l’œil dévoué et protecteur de Francine.
La même gentillesse, la même bienveillance, la même élégance, le même caractère, compréhensif mais pas dupe, la même façon de baisser les yeux avant de vous fixer du plus profond de ce bleu qui devance sa pensée.
Il y a tant de force et de douceur dans ce regard que parfois les mots qui suivent deviennent un complément futile. Sophie au-delà d’être une grande artiste, est une belle personne au sens le plus noble du terme.
Je voulais vous parler aussi de Nadja Tiller. Simplement parce que je l’ai revue dans un film diffusé sur la 3 il y a quelques jours : «Le désordre dans la nuit» avec jean Gabin. Non seulement elle y est extraordinaire dans son rôle alors que Gabin, à qui ça ne lève rien, nous faisait du Gabin pur jus. Mais en plus… quelle beauté !
Pour l'anecdote elle fut élue miss Autriche à deux reprises... pas banal non?
Star autrichienne des années 50 60 elle a tournée jusqu’en 2007, dans 70 films environ plus des séries TV à l’international et beaucoup en France.
C’est une des rares actrices autrichiennes francophones avant Romy Schneider. Et si vous l’écoutez ; leurs voix et leurs accents sont surprenant de ressemblances
Elle est restée dans ma mémoire, mais peut-être pas assez dans celle du public surtout en France. La gloire est frivole et quand on la croit notre… elle s’envole.
Au début des années 70, Lorsque je suis arrivé à Paris elle avait une quarantaine d'années et une carrière internationale déjà exceptionnelle.
Le premier qui me l’ait fait decouvrir et connaitre c’est mon ami, acteur et prince ; Gamil Ratib dont je vous parlerai un autre fois. Nadja méritait bien ces quelques lignes comme un clin d'œil, un modeste et doux clin d'œil …
Et en attendant, assis sur ma terrasse, sauf si je ne rentre pas avant, parce qu’il ne fait plus très chaud, je vais me replonger dans l’écriture de mon prochain roman ! Etrangement, j’entends entre les lignes mes personnages, que j’ai dû abandonner dans des positions inconfortables, qui s’impatientent…
Et quand je dis dans des positions inconfortables, pour répondre à Catherine une amie lectrice, j’écris des histoires d’amour mais là ils n’étaient pas en pleine action dans la scène la plus torride du livre mais juste dans un couloir mal éclairé cherchant à avancer sans bruits malheureusement sur un parquet qui grince…
Ainsi Va la vie…
Je vous embrasse
Williams Franceschi
Pour info!
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