Ainsi Va la Vie… épisode n° 262… 65 balais ! Bing ! Plus de première jeunesse mais pas encore grabataire.
Bonjour les amis, vous voulez que je vous raconte une petite histoire en guise de chronique ? Oui !?... et bien non ! Pourquoi ?... Eh ! Parce que… non mais ! Et puis vous avez vu la date ?
Mon amie Joëlle Vincent m’a soufflé en confidence il y a peu ; tu parles toujours des autres et rarement de toi ! A bien y réfléchir c’est un peu vrai. Je parle, ou plutôt j’écris sur les autres, surtout les artistes, d’abord parce que certains le méritent amplement et souvent, mais ça on le garde pour nous, Ils en ont vitalement besoin ne serait-ce que pour le moral. Et chez les artistes, plus que chez tous autres ou différemment à mes yeux, le moral reste le combustible de base essentiel au bon fonctionnement de la machine.
Pour D’autres, quand ils n’ont pas acquis le statut de stars et quand bien même d’ailleurs, mais de célébrités reconnues ou montantes, j’ai toujours plaisir à vous faire partager leur actualité. Car s’il y a bien un métier ou rien n’est jamais acquis c’est le métier d’artiste. Qu’ils soient comédiens, chanteurs, écrivains, peintres, metteur en scène et j’en passe… rien n’est jamais acquis à l’homme et encore moins à ceux qui pratique une passion pour métier qui aux regards des autres semble ne pas être le plus sérieux du monde... et pourtant !
Et puis il y a les humbles. ceux qui ont un talent de dingue, bossent comme des dieux et que les médias quel qu’ils soient, ne mettent que trop rarement en lumière. Alors avec ma petite plume, mes petits articles et mes petites chroniques… et sur ce plan, c’est le seul d’ailleurs, je suis très fiers des retombées facilement quantifiables.
Quant à moi !? Ma minuscule notoriété ne nécessite pas d’en faire des tonnes et des chapitres. D’ailleurs par pudeur, modestie et allez savoir peut-être un soupçon de timidité j’ai un mal fou à vous parler de moi sinon pour vous conter quelques anecdotes sympathiques qui ont jalonné ma vie. Et aujourd’hui, anniversaire oblige, ce sera un peu l’exception qui confirme la règle et encore ! On va se la jouer : Reportage relax au fil d’une journée…
A la fin de la toilette, ce matin comme les autres jours, mais ce matin plus encore que les autres jours vue la date imminente qui pointe son nez sur le calendrier , le miroir de la salle de bain, ça doit venir de l’éclairage, de la buée qui voile un peu les détails, et surtout parce que je m’y vois sans lunettes, est plutôt indulgent et sympathique à l’égard de mon image. Alors je me souris, je vérifie que le clavier du piano sous mes lèvres est blanc de chez blanc, je tire un peu sur les poches et les paupières sans espoirs réels qu’elles restent tendues et puis… advienne que pourra. Le reste de la bête, si ce n’était cette surcharge pondérale, joli mot pour dire que je suis beaucoup trop gros mais j’y palie. Peu à peu mais j’y palie. Le reste de la bête, musculairement se maintient à peu près. Même si, « confortable et sécurisant » ont remplacé des qualificatifs plus élogieux dans la bouche des dames. Mais bon, je m’en contente… pour l’instant. Sur ce plan j’assume, ça pourrait être pire!
Juste une anecdote. Cette semaine une dame m’a demandé de faire un selfie avec elle, ça me fait toujours marrer parce que je ne me considère vraiment pas comme quelqu’un méritant ce type de requête ni d’honneur. Ok pour les dédicaces sur mes bouquins mais les selfies ??? et surtout elle a dit à son fils qui l’accompagnait : « Enfin une photo avec le beau gosse ». J’ai été très flatté sur l’instant et puis je me suis demandé si je n’aurais pas dû lui indiqué l’adresse de mon ophtalmo.
Bon, après une vue d’ensemble de l’esthétique attardons nous, mais en biais, sur un brin du parcours ! Waouh 65 balais ça en fait des jours, des minutes des secondes… des crépuscules et des soleils levant sur la mer. Des jours et des nuits, des rires et des larmes, des baumes au cœur et des cicatrices superficielles ou profondes, des amours à franchir l’Everest et des chagrins aux profondeurs abyssales. des souvenirs au-delà de l’imaginable. 65 ans d’une vie…
Une vie pas banale. Pas vraiment une vie calme et sans histoires entre un fauteuil et une armoire en attendant une
retraite bien mérité. Ça aurait pu ? Parfois je m’interroge sur les bienfaits de ces chemins de traverse qui m’ont entrainé plus loin, ailleurs, souvent plus douloureusement que le commun des mortels… et si je devais recommencer ? Prendrais-je les mêmes voies ? On se pose tous les mêmes questions. Mais moi ?... Allez savoir ?... Non Parfois ma vie fut si extraordinaire, les personnes que j’ai rencontré de prime abord tellement inaccessibles, qu’en me remémorant certaines scènes du film de mon existence ou les images glissent sur des musiques d’un autre monde, … je n’y crois pas moi-même, alors imaginez les autres ? Heureusement de nombreux témoins sont encore là, et des preuves écrites ou photographiées corroborent … sinon.
Cette semaine en feuilletant quelques-uns des nombreux classeurs marqués SACEM pour y retrouver une chanson promise à une superbe interprète, je suis tombé sur l’une des premières. Elle datait de 1969. Waouh ! 52ans ! Une trotte. La chanson s’intitulait, elle s’intitule toujours d’ailleurs : « Madame ». Ce n’était pas exactement la première mais l’une des première écrite, paroles et musique, pour Jean-Pierre Bouvier un jeune débutant et pourtant déjà mon ainé à l’époque. Chanson que j’interpréterai quatre ans plus tard pour la première fois lors d’un gala au PLM saint Jacques à Paris ou je passerai en première partie de Jacques Martin dans une soirée présentée par Danièle Gilbert dit la grande Duduche rencontrée quelques mois plus tôt à l’occasion d’un « « Midi Première » aux environs de la Seyne sur mer… Tout ça pour vous confirmer, s’il en était besoin, que ma mémoire est encore bonne !
Et oui 65 Balais et en ce jour anniversaire je dédicace au salon du Teil en Ardèche au côté d’une cinquantaine d’écrivains sur l’invitation de mon ami Roger Iappini, auteur d’une très belle fresque historique en six volumes sur Napoléon, de mes amies Florentine d’Alansac et Sophie Turco et tout près de Gilles Dreu dont « L’alouette a marqué toute une génération.
65 Balais ! Plus d’ambitions démesurées mais toujours des projets plein la tête et le sourire ! Même si… même si… comme à vous, il ne faut jamais se fier aux apparences, la vie ne m’a pas toujours fait de cadeaux. A bien y réfléchir, c’est peut-être que je ne les méritais pas. Toujours le sourire… parce que tout aurait pu être pire. Alors, il faut être lucide, le chemin n’est peut-être plus très très long, alors autant essayer, comme le disait Philippe Noiret, de le terminer en première classe et surtout le poursuivre avec vous !… et avec le sourire pour qu’il soit le plus clair et le plus lumineux possible.
Ainsi va la vie….
Je vous embrasse.
Williams Franceschi
Photos: Sophie Vernet
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