Ainsi Va la Vie… épisode n°226… Le Trop ou La Nostalgie ?
Vous aviez le choix entre deux sujets ! Et, vous n’avez pas choisi….du moins, si j’analyse vos messages; soit vous êtes indécis ou très partagés, soit j’arrive au même résultat dans les deux camps …
Certains lecteurs, qui prendraient cette chronique en cours, sans avoir suivi nos échanges précédents, risquent de ne rien comprendre et pourraient se demander pourquoi ces sujets ? Qu’on parle du silence, de l’amour, de la solitude, d’un coup de foudre, ou de la nostalgie passe encore mais pourquoi : « Le trop » ? C’est vrai ça ; pourquoi le trop ?
Donc je réponds à ces lecteurs qui arrivent à l’instant… et comme dirait Coluche j’ai les noms de ceux qui ne suivent pas… Donc résumons-nous… Pourquoi ce sujet sur le TROP ? Parce qu’en vous proposant d’écouter une chanson de Pétula Clark, je vous disais que j’évitais de « trop » écouter certaines chanteuses, comme elle en l’occurrence, pour préserver mon oreille et avoir chaque fois le plaisir, l’immense plaisir, de savourer chaque note, chaque couleur, chaque rondeur, chaque infinies particularités de leur voix comme on apprécie un parfum, un bon vin, un doux breuvage ou un mets fin ou rare…
Trop écouter ! C’est en premier ce « Trop-là », qui m’a fait penser à tous les « Trop » qui jalonnent nos vies. Des « Trop » dont on ne se lasse pas et d’autres qui font qu’on sature de plus en plus vite avec le temps.
Le Trop d’informations, ce qui pourrait paraitre paradoxal dans notre société hyper connectée, tue l’info. Mais la même info répétée à l’infini sur tous les réseaux comme si nous étions sourds ! Waouh !... Et plus que sourds, certains médias recevraient-ils des ordres pour nous gaver telles des oies! À longueur de journée. Non je ne veux pas le croire qu’ils nous pensent en plus ; totalement idiots.
Le Trop de pub ! Je sais qu’il en faut et que sans elle bien des projets ne verraient pas le jour et que certains médias ne peuvent pas vivre sans elle, et en particulier la presse écrite. Mais certaine chaines de TV sont devenues des chaines de pub diffusant quelques programmes entre deux spots… le monde à l’envers. Et ce trop de pub m’est devenu indigeste, mais indigeste a un point que vous n’imaginez même pas… Ah ! Vous aussi ? Ouf !... merci pour votre élan de solidarité.
L’argent tue l’argent et la pub tue la création. La semaine dernière je vous conviais à grand renfort d’enthousiasme en flattant le talent d’Hélène de Fougeroles en particulier à regarder la série Balthazar avec Tomer Sisley et Hélène justement… Quel regret, mais quel regret de vous avoir entrainés à suivre mes conseils. Non pas que les deux acteurs n’aient pas été à la hauteur bien au contraire, comme à leur habitude ils étaient excellents, mais … le premier épisode, programmé en théorie pour 21h05, a commencé à 21h25 et les coupures pub n’en finissaient plus… conclusion j’ai regardé pour ne pas pousser l’absurdité à ne pas suivre mes propres conseils malgré l’envie de zapper… D’ailleurs, entre nous, si j’avais été au cinéma j’aurais certainement quitté la salle avant la fin du film. Conclusion ; cette semaine, rien que d’y penser, j’ai déserté cette chaine ! Au profit d’un programme moins pollué.
L’argent tue l’argent et la pub tue les programmes ! Mais j’ai certainement tort sinon les programmateurs qui sont des experts connus et reconnus auraient réagi ! Parce qu’à mon avis ils ne se tirent pas une balle dans le pied mais dans la tête !... Mais en ont-ils une ? C’est peut-être là vraie question. Bon j’arrête ! Parce que j’ai l’impression que j’en fais TROP !
Trop c’est comme pas assez dit un proverbe. Québécois de surcroit ! J’ai une affection toute particulière pour mes cousins (et cousines) de la belle province. Si je vous avouais que j’ai presque appris à lire en parcourant les aventures de «Blek le roc». Vous ne connaissez pas ? Mais si ! En ce temps-là les filles lisaient plutôt Lily et Aggie et les garçons Zambla, Akim, kid Carson, Le fantôme du Bengale, Mandrake le magicien et l’incontournable Blek le roc. Il y avait les inconditionnels du journal de Tintin et ceux de Spirou.
Donc, parlons un instant de ce Blek. Si ça vous dit bien sûr ? C’est un trappeur certainement inspiré de Davy Crockett à moins qu’il ait lui aussi réellement existé. Blek le roc ; de son vrai nom Yann Duroc est un trappeur d'origine bretonne qui participe à la guerre d'indépendance américaine contre les troupes anglaises (surnommées les «homards rouges»).Ce géant blond est accompagné dans ses aventures par le jeune Roddy et l'érudit professeur Occultis…. Tiens c’est marrant, je me laisse aller et je ne pensais pas vous en dire autant sur mes primo lectures. Mais puisqu’on y est terminons sur le sujet y’en a pas pour des lustres.
Blek paraissait bimensuellement en petit format 13x18 et en mensuel de la même taille sous le nom de Kiwi il coutait 0,50 Frs pour le premier et 1,20 frs pour l’autre. Si la couverture était en couleur les pages intérieures restaient en noir et blanc. Je ne comprendrais réellement pourquoi ce choix de couleurs que des années plus tard quand je serais moi-même confronter à ce problème dans mes propres journaux. Problème, qui aujourd’hui peut paraitre même incroyable tant la révolution informatique et technologique a fait plus qu’évoluer l’imprimerie sur ses 30 ou 40 dernières années.
Aie aie aie… J’ai adoré bosser dans la presse et la pub mais j’ai le sentiment d’avoir vécu la préhistoire… Serais-je vieux ?... Rattrapons nous, cette notion d’ancien n’est qu’une impression, sans jeu de mots… à moins que ce soit la preuve, mais là je m’égare, que je ne fais pas mon âge…je vous en parlerai peut-être un jour si ça vous intéresse… non pas de mon âge, de la pub et de la presse.
D’ailleurs, et dans les mêmes années, je rencontrerai
André Amouriq le dessinateur français du héros de mon enfance lors d’une émission de radio ! Waouh !... Je crois que ce jour-là j’aurais rencontré Walt Disney en personne que ça ne m’aurait pas plus ému.
Bon, revenons au : « Trop » théoriquement sujet de la chronique ! Parce que là, inconsciemment et à petits pas… nous entrons dans « La nostalgie ». Remarquez c’est une manière de traiter les deux sujets simultanément…
Le problème de la Nostalgie c’est que c’est pas ; gai gai gai… et que ça peut te plomber une soirée en deux images fortes et trois souvenirs. Parce que la nostalgie c’est d’abord le sentiment du regret, d’une chose, d’un état, d’une existence, d’un lieu, d’une époque… et j’en passe. Et ma nostalgie à moi a souvent des relents d’enfance et d’amour…
Ceci dit la nostalgie engendre souvent un état de mélancolie… et la mélancolie sous ses couleurs d’automne nous procure un bonheur, un étrange bonheur, le bonheur d’être triste comme le nommait Victor Hugo.
Alors, au risque de froisser le père de Cosette et Jean Valjean je trouve le mot bonheur peut-être un peu excessif. Je dirais plus que la mélancolie c'est le plaisir d'être triste, juste le plaisir. Parce qu’au fond, peut-on être heureux d'être triste ?... Peut-être.
Et puisque nous passions par le Québec et pour confirmer
mes propos précédents, j’ai un énorme penchant pour celle que je considère comme la plus grande parmi les grandes Ginette Reno. Et reconnaissons qu’au-delà de sa voix, c’est la vérité des textes de ses chansons qui nous émeut. Et ces textes-là baignent dans une mélancolie qui caresse nos douleurs passées mais souvent présentes jusqu’à l’extrême.
Je voudrais terminer sur ce sujet par une phrase de Socrate : Oui Socrate le philosophe ! Pourquoi vous pensiez que mes lectures s’arrêtaient à Blek le Roc?... J’aurais pu, y’a pas à en rougir.
Une amie me disait l'autre jour comme si elle en faisait un complexe... moi qui n'ai que mon certificat d'étude... Elle m'a fait sourire, puis éclater de rire...parce qu'il suffit de l'écouter ou de la lire pour se dire qu'il y a des certifs qui valaient bien un bac plus cinq minimum !...
Mais revenons à nos moutons. vous savez ce qui faisait rêver les lecteurs de cette époque et moi avec, chez ces héros, prêts à se sacrifier pour les plus faibles ? C’est qu’ils incarnaient un modèle de loyauté et de générosité, capable de risquer leur vie et de pardonner à leurs pires ennemis… Bref j’ai bêtement la nostalgie de ses héros, de ces vrais gentils luttant contre les méchants… Je sais, c'est un peu as been totalement dépassé mais... au fond j'ai peut-être une âme de héros... mais de vieux héros démodés.
Enfin pour tourner la page de cette chronique j’aimerai vous parler d’Amour.
Socrate a dit : N'oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin.
J’ai été très amoureux… d’une prof de Philo. Trop peut-être …
Et Confucius, un vieux chinois a qui l’on attribut comme à Groucho Marx et Albert Einstein une palanquée de citations qui doivent les faire marrer en les découvrant de là-haut mais qu’importe. Donc Confucius aurait dit : Le bonheur n'est pas toujours dans un ciel éternellement bleu, mais dans les choses les plus simples de la vie….
S'il savait ce Confucius comme je suis d'accord avec lui.... Bon vous savez quoi ? Cette chronique est un peu longue… j’espère juste que vous avez passé un bon moment !.. Juste un bon moment
Ainsi Va la Vie….
Williams Franceschi
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