Ainsi Va la Vie… épisode n°223... Une petite anecdote ...et Marlène Jobert...
J’hésitais… Vous écrire une chronique dans les règles ou juste vous pondre une bafouille super décontractée, pour parler de tout, de rien et même jouer d’un brin d’humour par ces temps vaguement compliqués, ou encore… vous en repasser une que vous n’avez peut-être jamais lue… ou totalement oubliée.
Alors, je vous dis ça à l’oreille, juste à vous et plus particulièrement à toi… Oui à toi. Pas la peine de te retourner ; y’a personne dans ton dos. Si j’y suis, c’est dans l’écran. Donc je te disais ; j’ai failli me laisser tenter par la dernière proposition et te repasser une vieille chronique. Par flemme ? Pas du tout.
Mais cette semaine, par je ne sais quel phénomène, des chroniques ou des photos publiées dans des chroniques ou des articles sont venues s’installer sur Facebook dans le fil de mon actualité donc un peu des vôtres comme si je les avais rééditées… Une sur les libellules... Une sur les amitiés, les deux datant de 2017 et 2019, et laissant apparaitre des photos de la romancière Sophie Turco ou du mannequin Véronique Delclos seule ou à mes côtés lors d’une soirée anniversaire…
C’est surprenant mais toujours sympa parce que dans les deux cas j’aime… j’aime même beaucoup ces photos. D’ailleurs, je vous les remets même hors contexte. Les photos sont très belles, à mes yeux en tout cas et aux vôtres ?... Vous me direz. Dans les deux cas elles ont été prises par Sophie Vernet, gage de qualité… que j’embrasse au passage.
Et puis l’idée de repasse m'a quitté l’idée ! Cette semaine je vous avais parlé du 4 novembre ; cette date qui marque par coïncidence deux évènements de ma vie distants de 44 ans… Et le 4 novembre, mais c’est moins marquant dans mon existence quoi que, c’est aussi la date anniversaire de Marlène Jobert.
Pourquoi je vous parle de cette extraordinaire comédienne? Parce que j’ai une anecdote avec elle. Une anecdote qui est restée gravée dans ma mémoire alors qu’il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard et d’ailleurs c’est mieux pour le canard qui ne nous a rien fait.
Je sortais du Don Camilo rue des saints Pères, il devait être 11h ou midi, et le régisseur en m’accompagnant jusqu’à la porte, voyant les premières grosses gouttes pigmenter le trottoir m’avait fourni un parapluie, un parapluie de femme je précise, certainement oublié par une cliente, à lui rapporter si j’y pensais… Et entre la sortie du cabaret et le feu rouge qui régulait le passage clouté, tout à coup la pluie s’est mise en colère. Elle a plus que redoublé en quelque secondes. La Chavannes, comme on dit dans le sud. Et là, à ce feu rouge, mais désespérément vert, quand je vous dis que la notion de temps dépend des circonstances, sur ma droite une petite jeune femme que je m’empressais naturellement et sans lui demander son avis de protéger de mon parapluie. Un p’tit coin parapluie contre un coin… D’abord en attente que ce feu nous donne le top départ, et puis le temps de traverser la route je gardais ma protégée à l’abri.
Et puis, une fois cette route traversée, pas d’chance… nous n’allions pas dans le même sens, elle s’abrita d’abord sous la bâche du café qui faisait l’angle et puis… En redressant les yeux sans redresser son visage ou très peu, elle me remercia d’un simple : Merci… merci beaucoup... c'est très gentil. La fixation particulière, très particulière de son regard dans le mien et la réciproque… brule encore ma mémoire et pourtant… Et pourtant… ça ne dura que quelques secondes. Mais il y a des regards qui parlent tellement fort ou tellement doucement justement… Le soir même, encore sous le léger trouble de l’émotion, je racontais à ma petite amie de l’époque artiste elle-même, super jolie mais plutôt jalouse, que j’avais fait traverser à l’abri de mon parapluie une actrice mais je n’étais pas sûr de son nom… Ce n’est que quelques jours plus tard que je compris pourquoi, celle que je prenais pour Shirley MacLaine, m’avais remercié en français et sans accent !
Je ne rencontrerai plus jamais Marlène Jobert … Enfin si, mais très longtemps plus tard. Et ce ne fut juste qu’une histoire de regards. Nos regard se croisèrent à nouveau et je pense que ce jour-là elle chercha où elle m’avait déjà vu. Je dis ça en pensant à ses mimiques qui ne voulaient rien montrer et attendaient que je regarde ailleurs pour me dévisager…. Mais je me fais peut-être des idées, ou mon cinéma, mais avec une actrice pareille c'est tentant non? Et qu’importe la réponse.
Je vous avais dit que ma petite histoire n’était qu’une anecdote sans importance… Mais par contre depuis, et certainement même sans cette anecdote, j’ai toujours suivi la carrière de l’actrice et de l’auteur. Bref je pense qu’un jour, puisqu’elle a déjà publié sa biographie et qu'il y en aura certainement d'autres, nous nous retrouverons peut-être, dans un salon à dédicacer pas très loin l’un de l’autre…. Qui sait !
Ah ! Je voulais vous parler aussi d’endroits qui reviennent dans nos vies comme dans la chanson « Un banc un arbre ou une rue » de Séverine… mais la chronique va être trop longue je vous colle juste une photo de cet endroit qui m’est si cher … où j’y ai tant de souvenirs et certainement ; un beau, très beau, rendez-vous manqué… Une prochaine fois je vous expliquerai … peut-être
Ainsi va la Vie…
Williams Franceschi
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