Ainsi Va la vie… épisode n°192… The Show must go on !
Je ne savais pas si j’écrirai une chronique cette semaine. Je ne savais surtout pas si j’y parviendrais. Depuis quelques jours le visage d’Odile (Schmitt) est omni présent dans mes pensées.
Une amie m’a dit : « Il faut passer à autre chose ». Elle a certainement raison mais c’est encore trop tôt... Beaucoup trop tôt. J’ai perdu mon père il y a deux ans et j’y pense tous les jours. Chaque fois que je perds un être que j’aime je morfle beaucoup plus, me semble-t-il, que la normale. Je sais qu’Il faut laisser le temps au temps, je sais.
Et puis, que serions-nous si en quelques jours on pouvait aussi facilement passer déjà à autre chose ? J’ai écrit il y a quelques mois une chanson avec Olivier Cantore qui s’intitule : « Pour que tu vives encore ». Malheureusement je ne peux pas vous la diffuser puisqu’elle fait partie d’un projet qui attend sa concrétisation mais j’y exprime exactement ce dans quoi je ne suis pas encore prêt à entrer ; « l’oubli ». Je vous livre le premier couplet :
Que restera-t-il ?
Quand tu seras partie
Une larme sur des cils
Des souvenirs et l’oubli
Un nom sur une pierre
De moins en moins de fleurs
Puis le vent de l’hiver
Pour unique visiteur
Mais moi je parle de toi
Pour qu’on ne t’oublie pas
Pour que tu vives encore
Au-delà de la mort…
Je me dis aussi qu’Odile ; c’est une artiste ! Une grande, belle, magnifique artiste… Alors….
Le spectacle doit continuer ! The Show must go on !
Ainsi Va la Vie…
Jeudi 7h30. Pour commencer la journée je fais un tour sur le terrain ! Waouh ! En franchissant la porte je suis saisi. De la vapeur s’échappe de ma bouche comme en plein hiver. Il faisait pourtant si chaud hier. Cette nuit il a plu. Les gouttes en équilibre sur le fil des feuilles et suspendues dans l’herbe scintillent dans la lumière froide du matin. Elles n’ont rien à voir avec la rosée… non juste des perles de pluie.
Pour un début de printemps il fait froid. J’apprendrais quelques minutes plus tard par la radio qu’il avait neigé dans les alpes du sud et plus surprenant à Rognes, un village à une dizaine de kilomètres… Je comprends mieux ce frima qui me pique la peau et m’oblige à rentrer les mains dans mes poches pour me réchauffer les doigts. Le ciel est d’un bleu limpide sans le moindre nuage. Les oiseaux chantent plus fort qu’à l’accoutumée. Seraient-ils plus nombreux ? Je m’interroge.
Un écureuil, en tarzan miniature saute de branche en branche pour traverser les arbres puis joue le funambule sur le câble du téléphone qui borde la propriété, avant de reprendre sa course et ses sauts pour enfin venir s’installer sur un pin face de la fenêtre de ma chambre comme tous les jours à la même heure.
Après avoir grignoté quelques pignes il descendra boire dans un grand bac que je remplis d’eau propre tous les jours pour lui et une collection d’oiseaux dont j’ai peu à peu appris les noms.
Un deuxième écureuil a rejoint le premier. Il faudra que je leur offre un balai et une pelle parce que leurs copeaux de pigne, comme des miettes de pain, tombés de leur petit déjeuner, ils m’en mettent partout. Je plaisante mais c’est vrai. Je suis conscient de la chance que j’ai de pouvoir admirer tous ses animaux et cette extraordinaire nature, qui dans cette période où elle n’est pas agressée, reprend le dessus. On a vu des canards dans Paris et des poissons dans la lagune de Venise c’est dire.
Je pense aux propos de mon père qui dans son infinie sagesse affirmait qu’il suffirait d’arrêter seulement quelques mois la pêche intensive pour que la mer se régénère. Sur ce plan et tant d’autres il avait raison. Cet homme parti de rien, avec juste un certificat d’étude primaire, fou amoureux de sciences, devenu prof et qui m’expliqua la relativité d’Einstein alors que je n’avais pas encore 9 ans et tout, sur l’infiniment grand et l’infiniment petit jusqu’aux nanoparticules … et Il joua, comme il le put le rôle de père et de mère. Dur très dur le père. S’il avait de l’humour ça ne rigolait pas tous les jours à la maison. Trop dur parfois ! Mais a-t-il eu tort ? Il ne voyait qu’une chose d’importante à inculquer à l’homme qu’il voulait que je devienne : la droiture ! Autre époque autre éducation. Quoi que en plus souple j’ai essayé d’en faire autant avec mon fils !
Mais je m’éloigne un peu… enfin je ne m’éloigne de rien parce qu’au départ je n’avais pas de fil conducteur juste envie de vous parler de tout et de rien sauf de vous rabâcher ce qu’on nous serine à longueur de journée sur tous les medias et plus que de nous informer qui devient anxiogène… alors je vous parle.
Cette semaine, même si c’était des « best of » puisque l’émission est provisoirement suspendue, je suis allé voir « William le midi » sur C5. Et coup de chance je suis tombé sur la repasse d’une chronique de Caroline Munoz.
Une superbe chronique sur les plantes carnivores. Un très bon moment. Et pourquoi je vous parle encore de cette chroniqueuse ? Parce que Toutes les plantes qu’elle a présentées je l’ai ai eu un jour à la maison et… ne le répétez pas, je crois qu’à force de leur livrer des mouches pour monter à mon fils comment elles fonctionnaient je les ai faites mourir d’indigestion…
Ce qui m’amuse aussi beaucoup chez Caroline, en plus de la sympathie qu’elle dégage, c’est qu’elle parle avec les mains ! En vous disant ça je n’aimerai pas qu’elle puisse penser que c’est un défaut et qu’il faille qu’elle tempère ! Ho ! Non surtout pas, j’adore cette ponctuation par le geste agrémentée de sourires et de petites phrases bien à elle.
J’adore !
Cette semaine j’ai remarqué que beaucoup d’amis avaient posté des photos d’hier. De ces photos qu’on feuillette avec nostalgie. J’en ai repéré quelques superbes dont celle d’Anne qui me fait penser à Diana Rigg la célèbre madame Peel dans la non moins célèbre série chapeau melon et botte de cuir.
En parlant de vieilles photos…J’ai retrouvé celle-ci où je dessine… et oui je dessinais beaucoup en ce temps-là et Pascaline posait à la main les couleurs sur les planches de Mandrake le magicien pour le journal de mickey… Et oui j’en ai fait des choses sympas dans cette vie
Et puis si nombre de ces photos sont à regarder pour ce qu’elles sont ; l’instantané d’une époque, beaucoup en les publiant se comparent, ne voient que les rides, les affres du temps. Se trouvent moins… plus… bref ! Se désolent parfois.
Mais non !... On change c’est tout. Certains d’ailleurs ont à travers ces traits de caractère une beauté profonde qu’ils n’avaient pas acquise à 20 ans. Ce n’est pas la photo qui compte mais le miroir des yeux de l’autre. Je pense à Mylène Demongeot. Quand on la voit à 20, 30 ou 40 ans Waouh… Mais aujourd’hui à 80 balais et des broutilles il suffit qu’elle vous sourit pour que vous ressentiez tout ce qu’elle dégage et franchement qu’elle belle personne !
Bon ! J’ai voulu vous faire plaisir avec cette petite chronique… Bien petite, mais qu’importe c’était Juste un moyen de vous dire que je pense à vous.
Ma petite fée est confinée dans sa maison de Brocéliande elle reviendra bientôt elle vous embrasse.
Ainsi Va la vie
Williams Franceschi
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