Articles et chroniques

Concert du festival de la chanson française

ZAZA FOURNIER

Zaza FOURNIER sait naviguer sur le fil de mes cicatrices sans jamais les raviver. Au contraire, elle vient comme un cristal qui défragmente la lumière, leur redonner des couleurs et les transforme en papillons multicolores qui rejoignent le ciel.  J’ai découvert une femme fine et raffinée, ouverte et chaleureuse, à l'intelligence Humaine et la simplicité qu'ont les grandes âmes…Je suis très touchée et honorée d’avoir pu voir son spectacle, le photographier et d'avoir pu lui dire MERCI ! 

Ouf ! Difficile après ça d’écrire quoi que ce soit !... On respire…. Si vous voulez ; on la relit une deuxième ou une  troisième fois. Une pour le plaisir du sens, deux pour la finesse du style et trois pour la beauté et la noblesse avec laquelle Muriel a salué l’Artiste et la femme, en balançant sa plume comme un grand chapeau pour lui faire suivre de superbes arabesques afin de l’honorer par une large révérence accompagnée d’une génuflexion. J’ai rarement lu ou entendu un si bel hommage.

  Le concert.

Un fabuleux concert-voyage dans une autre univers...le sien

Une ambiance sobre, sombre, souvent minimaliste. Sur la scène, seul son visage éclairé par la blancheur de sa peau et la blondeur de ses cheveux prend un relief lumineux. Un seul musicien et partenaire de jeu de scène. Un seul musicien à part elle-même et son accordéon. Ils ne sont que deux pour libérer la juste épaisseur d’une musique utile et suffisante qui enrobe sa voix et porte ses textes dans une atmosphère ouateuse sur une scène aux dominances gris-clairs et clair-obscur. Zaza,  en force ou en finesse distille des chansons aux textes finement ciselés, entrainés par des musiques parfois difficiles. Ses chansons comme des fleurs de nuit poussent crescendo pour éclore sur la fin dans une clarté de lune et nous permettre enfin de connaitre un peu mieux Zaza Fournier. Elle nous entraine à partager son univers… Il semblerait en écoutant les réactions du public qu’elle y parvienne.

Bravo l’artiste.

Williams Franceschi