Norman, mon fils ou L’amour immodéré d’un père pour son fils.
Tout commence toujours par une histoire d’Amour ; ils avaient 16 et 17 ans et ce qui ne devait être qu’un simple et banal amour de jeunesse, cachait bien plus. Et cette passion rallumera ses braises 14 ans plus tard.
Jimmy est libre. Patricia en instance de divorce. De leur amour naitra Norman un magnifique bébé prématuré et…
L’amour immodéré d’un père pour son fils.
Natalie Gendreau déambule dans le passé de Jimmy depuis sa naissance à Carthage, en frôlant ses origines maternelles juives, de l’exil forcé vers la France, en passant par ce père américain qu’il ne connaitra jamais. Elle nous présente par ce biais les racines nourricières grâce auxquelles Norman devrait ; évoluer, s’élever et se nourrir si…
A deux ans, quelques convulsions affolent Jimmy et Patricia. En fait ce sont de violentes crises d’épilepsie. Une paralysie partielle demande une hospitalisation et Norman tombe dans le coma. Erreur de diagnostic, aggravation de la situation, on évoque la probabilité d’une encéphalite herpétique (virus de l’herpès) soignée au Zovirax , pour, après plusieurs jours de valses hésitations, conclure à de l’épilepsie pure et simple.
Mais quelques temps plus tard, on découvre un œdème très important qui cache des lésions. Norman est bien atteint d’une encéphalite herpétique. Temps perdu à cause de diagnostics hasardeux. Par la formation de cet œdème le cerveau a subi des dégâts irréversibles. Mais l’espoir subsiste. Jimmy essaiera tout ! Il ne baisera jamais les bras. C’est l’amour qui le porte et l’amour qui l’emporte. L’amour d’un père pour son fils.
Nathalie Gendreau aurait pu se contenter de jouer son rôle de narratrice et d’exister en disparaissant derrière la voix off du récit. Mais non, plus que de leur donner la parole, elle entre dans la peau de Jimmy le père et de Norman le fils pour nous entrainer dans leur histoire commune et peu commune a la fois.
Avec ce talent qui fait qu’on oublie l’auteur, elle déborde de ce qui n’aurait dû n’être qu’un témoignage pour glisser avec une exceptionnelle fluidité à la découverte, page après page, du roman vrai d’une vie dans laquelle seul l’Amour a compté, compte et comptera.
Alors, comme pour un excellent roman, je ne vous gâcherai pas le plaisir d’en découvrir la suite en vous la dévoilant…
Williams Franceschi
Norman, mon fil Nathalie Gendreau /Jimmy Edmunds Editions Dacres
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