Ainsi Va la Vie... épisode n° 277...L'autre Festival D'Avignon 2022
Ce samedi matin, Eole en se réveillant, les yeux encore embués, dans une confusion matinale pâteuse en cherchant à stopper la sonnerie de son réveil avait juste appuyé sur la touche 4 de son énorme ventilateur à nettoyer le ciel et arracher les chapeaux. Conclusion, tout le long de la route et pire encore sur les renforts du palais des papes d’Avignon, soufflait un vent à décorner les bœufs. J’ai craint un court instant que ces aléas climatiques ne freinent les visiteurs mais ho surprise, en entrant dans la salle où les auteurs devaient dédicacer leurs œuvres, ho surprise, à tout juste 10h30 espace Jeanne-Laurent le public était déjà au rendez-vous… Ouf ! Ambiance chaude et conviviale exactement ce qu’espérait Catherine Panattoni organisatrice et chef d’orchestre de l’évènement.
J’espérais pénétrer dans cette salle le plus discrètement possible pour me caler dans un coin et observer, humer, m’imprégner de l’atmosphère. Voir sans être vu, pour écouter les gestes, analyser les réactions… Bref, ça n’a pas marché puisque à peine descendu l’escalier, une sympathique petite fée en charge de quelques auteurs me reconnut illico et me demanda si je voulais bien faire une petite interview d’un auteur que la Provence avait oublié la veille. La demande tout en sourire était si gentiment formulée que je ne pouvais m’y dérober. Je la suivais pour me retrouver devant… Luciano Melis. Mais à la surprise de son hôtesse, Luciano est une vieille connaissance et de toute évidence je n’aurais pas omis de signaler ni sa présence au cœur de ce salon, ni de citer son fabuleux livre sur Lino Ventura.
Un peu plus loin, juste à côté de Jean-François Khan, pour qui dans une autre vie j’ai failli travailler à l’époque de « l’Evènement du jeudi » Francis Huster. Merveilleux Francis Huster qui m’accueillit en écartant les bras et je vous avoue que, j’ai beau le connaitre un peu, c’est très surprenant et particulièrement émouvant. Cette artiste qui n’a plus rien à prouver aurait pu me parler de ses livres ou de ses projets et bien, pas du tout. Preuve de son immense générosité il m’a d’abord présenté son voisin de table Estéban Perroy avec qui il chahutait un peu, histoire de mettre de l’ambiance et puis nous avons parlé du prochain film de Sylvie Ayme. Des acteurs, du lieu, de ce qu’elle allait obligatoirement réussir avec sa touche si personnelle. Nous analysions son immense talent avec concrètement des exemples, des plans, qui pourraient paraitre sans importance s’ils ne constituaient pas cette différence qui la place au-dessus du lot ! Et sur cent pour cent des points nous partagions les mêmes observations et les mêmes conclusions. C’est drôle quand on aime une personne comme elle peut apparaitre en toute circonstance et être là, présente, juste à côté de nous alors que tant de kilomètres nous séparent.
Mais avec Francis il fallait qu’on se sépare, on se retrouverait pour déjeuner.
En attendant… J’avais envie de me rapprocher de quelques auteurs comme Valérie Mirarchi qui m’avait donné rendez-vous pour parler de son livre sur Françoise Sagan mais l’attente devant sa table ou la file n’en finissait plus était impressionnante une chance pour elle … j’ai attendu, juste pour quelques mots sympathiques et une photo!... Bravo Valérie.
Un peu plus haut, en arrivant, j’avais confié mon écharpe de laine, un peu chaude et encombrante en intérieur, à Olivier Allemand auteur de talent et vieille connaissance que je retrouvais en pleine discussion avec Nelson Monfort. L’occasion de les photographier ensemble.
Quelques minutes avant j’avais croisé Philippe Caroit devant la table de Francis Huster et je ne me retrouvais pas, devant cet acteur que tout le monde connait, mais devant l’auteur et son premier roman « La malédiction de l’escargot » que la critique encense et les lecteurs aussi. Et bien, si son bouquin, que je n’ai pas lu je l’avoue, et aussi bon que Philippe Caroit est sympathique ça devrait faire un bestseller.
Entre deux, sur l’invitation de Sarah Deveaux dans ses nouvelles fonction de journaliste nous sommes allés boire un café ou Hope Ness une lectrice que je découvrais en vrai pour la première fois et c’est toujours agréable de passer du virtuel au réel nous avait rejoints.
Eh ! Je vous raconte tout dans les moindres détails… Mais 55 auteurs… sauf d’avoir la rapidité surnaturelle de Guy l’Eclair, il est impossible de tous les approcher sérieusement même certains qui sont pourtant des amis.
Néanmoins, je ne pouvais pas oublier deux actrices parmi les têtes d’affiche de ce festival, assises l’une à côté de l’autre Astrid Veillon et Anne Parillaud. Astrid, le sourire en coin et le regard mutin presque moqueur, qui vous scrute avec une certaine méfiance est aussi sympathique et simple que vous l’imaginez. Et si comme moi, c’est la question qui vous traverse l’esprit ; elle n’est pas passée de la comédie à la plume… elle a toujours écrit. Il faut dire qu’elle
écrit très bien et ses deux derniers romans : « Pourquoi nous » et « Pourras-tu me pardonner » en sont la preuve, car en plus, notoriété oblige, mais ce n’est pas la seule raison, ses livres se vendent et les avis des lecteurs sont encourageants. Sympa et intelligente joli « Tandem » de compliments non ?
Anne Parillaud. Sous l’apparence gracile d’une jeune fille se cache une femme de caractère qui me répond en regards et mini-sourires avant que sa voix aux accents si particuliers n’enrobe ses réponses d’un charme doux mais ferme. Je voulais essayer de m’adresser à la romancière puisqu’elle présentait son premier roman « Les abusés ». Mais impossible d’ignorer la comédienne. Les deux sont intimement liés pour preuve son prochain projet ; sera l’adaptation de son livre à l’écran.
Un roman grave porté par une écriture belle et particulière qui lui ressemble. Anne Parillaud; je pourrais lui consacrer une chronique : « Il était une fois… » toute entière que je n’en aurais pas fait le quart de la moitié du tour tant je la sens secrète et réservée…et elle a certainement raison.
Et puis voilà qu’une des petites fées me demandent de faire une photo… puis une autre… puis… elles sont adorables…. les auteurs ont bien de la chance... s’en rendent-ils compte?… c’est mon troisième salon et ce sont toujours les mêmes toujours aussi accueillantes et dévouées. Au font quand on sème de la bienveillance on récolte de la gentillesse…
Ainsi Va La vie…
Williams Franceschi
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