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Ainsi va la vie… Episode n°138... De tout un peu entre Vous et moi


12281997_446358662234199_1080518664_o.jpgEn ces périodes troubles
, je ne vous ai pas concocté un « Ainsi va la Vie » sur un sujet précis et encore moins une petite histoire d’Amour dont vous semblez être friand. Et non !

Bon ! Bon ! Ne me faites pas cette bouille avec ces yeux de chien battu… Je vous réserve une petite surprise à la fin !

 

Je vais juste vous pondre une bafouille. Presque en direct live comme l’auraient précisé certains animateurs qui parlent anglais comme des vaches landaises. Juste un peu de Bla ! Bla ! entre vous et moi ou l’inverse c’est vous qui choisirez. Juste quelques mots entre amis sans se prendre la tête et  me soucier du fond ou de la forme. Juste vous parler de tout,  de rien, d’idées  qui me traversent l’esprit.

 IMG_20140817_105018.jpgUn truc sur les animaux. Puisque je vous ai cité les vaches landaises. En parlant de ça un souvenir ; je ne suis pas un aficionado des corridas mais j’ai participé, y’a un bail j’étais beau jeune  et fringant à des courses landaises… C’est hard croyez moi mais… on ne fait aucun mal à la vache ce serait plutôt le contraire. Il faut juste décrocher la cocarde et c’est pas fastoche.

 

A la question récurrente et permanente de certains qui me demandent  quel est mon animal préféré et celui  dans lequel je m’identifie… j’ai plusieurs réponses.

J’aime tous les animaux sauf quelques insectes surtout les mouches et les moustiques. Et encore…

 Mais plusieurs animaux montent sur le podium. La vache ; vous avez vu comme les yeux d’une vache sont attendrissants… et la chèvre qui nous donnent toutes deux du lait  du beurre et d’excellent fromages. La poule pour les œufs. Le mouton pour la laine et l’abeille pour son miel. Je consomme de la viande, de moins en moins d’ailleurs, mais chez moi les poules meurent de vieillesse.

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Je place ma chienne Laïka (et César que je n’oublie pas) évidement à part puisque ce ne sont pas des animaux mais des amis et même des membres à part entière de la famille.

 

A quel animal je m’identifie ? Plus jeune je n’avais pas de préférence sinon que mon entourage me comparait à un félin (les temps changent) aujourd’hui les mêmes, mais surtout la gent féminine, m’associe plus volontiers à l’ours! Ou au nounours ça dépend de la proximité dans l’intimité. Et quand on dit que je suis une plume je ne suis pas dupe ; on ne parle pas de ma légèreté dans l’espace…

 

Aujourd’hui il faisait un froid de canard ! J’ai eu un mal fou à dégivrer mon pare-brise. Vous aussi ? Et le bois à l’extérieur était collé par la glace. Mais heureusement j’en avais rentré qui est à peu près sec. Je ne supporte plus le froid ! Vous non plus ? Je m’en doutais on est tout pareil.

 

D’ailleurs je ne supporte plus le chaud non plus ! Et je ne supporte plus les cons ! J’en ai une overdose. Et, c’est incroyable, j’en croise de plus en plus. Vous aussi ? Et pourtant on n’habite pas dans le même quartier ? D’où ça vient cette prolifération d’abrutis ? Du réchauffement de la connerie ?

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Les cons comme le chantait si bien l’ami Brassens y’en a toujours eu mais en ce moment j’en rencontre qui sont cons et méchants. La totale ! Et un truc ! Y’a pas encore de vaccination efficace à part les gifles !

Une bonne tarte à la manière de Lino Ventura…. Mais non je ne suis pas violent… vous le savez bien… Mais j’ai quelques fois, quand le dialogue ne sert plus à rien, de grosses fourmis qui me titillent la paume ! J’aime tous les animaux les cigales et les fourmis et une bonne distribution de tartes… ça s’écrit de la même manière et c’est pas du gâteau.

 

Ha ! Un truc marrant. Vous croyez à l’Astrologie? Moi quand ça m’arrange… (Que Christine Haas me pardonne).

Donc il parait qu’on épouse toujours le même homme ou la même femme. Non pas plusieurs fois la même ou le même à moins de s’appeler Liz Taylor et Richard Burton, je veux dire des partenaires qui ressemblent aux précédents. C’est un dicton pas une source freudienne compliquée.

Et bien, une amie qui plane dans les planètes, m’a démontré qu’on aimait souvent, pas toujours mais souvent, le même signe sans l’avoir cherché et elle me l’a prouvé.

En lui donnant les mois de naissance de quelques amies… Tout au long de ma modeste vie sentimentale, Amours seraient plus honnête, passé ou envisagés on est tombé presque systématiquement à sur le même signe. Faites la recherche si ça vous amuse…

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Oui ça va ! J’ai compris  votre question ; lequel en ce qui me concerne ?... Mais qu’est-ce que vous êtes curieux !

Ne tournons pas autour de la cage pendant une heure c’est le lion! Et ce qui est marrant c’est que toutes mes «Lionnes» avaient ou ont une fabuleuse crinière. Mais ce n’est que de l’astrologie de magasine  évidement.       

 

Ha ! Ma petite surprise.

Bien souvent pour ne pas dire toujours les auteurs planquent leurs écrits jusqu’à la publication de crainte qu’on les dévalise… Il on raison un roman demande tant de travail, c’est même difficile pour les profanes à imaginer,  que ce serait dommage.

 

Mais pour et avec vous à quelques encablures de Noel  je vais vous faire partager un petit bout de ce qui occupe le plus clair de mon temps ces derniers mois… l’écriture d’un roman. Ho ! Juste un petit bout  qui parait simple et c’est le but  et m’a donné du fil à retordre pour couler avec simplicité, être clair précis et se projeter comme un film.  Un bout sorti de son contexte mais qui peut se lire tout seul.

 

Les Amants (extrait…)

 

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- Tu  penses que ça peut marcher entre Lou et Babeth?

- Y’a pas de raisons apparentes pour que ça ne marche pas. Maintenant je ne connais pas assez Babeth pour échafauder de solides  hypothèses.

- Et Lou ?

- Lou… je le connais assez bien. Il a tout et même plus pour rendre une femme heureuse. C’est un bel homme. Intelligent. Gentil. Très ouvert à tout. Il a beaucoup d’humour. Il est généreux, travailleur. Fidèle…

- Tu le vends bien !

- Je ne le vends pas j’en parle avec sincérité.

- Et pourquoi il est seul s’il est si parfait ?

- J’ai pas dit qu’il était parfait. Les gens parfaits sont ennuyeux. Et puis il n’a pas toujours été seul.

- Il a été marié ?

- Non ! Et pourtant on lui a souvent renvoyé l’image du gendre idéal. Qu’il est d’ailleurs.

- Mais ?

- Mais je pense qu’il ne doit pas aimer les belles mères. Non je plaisante. J’en sais rien. Oui au fond j’en sais rien.

- Tu n’en sais rien ou tu n’as pas envie d’en parler ?

- Un peu des deux. Te répondre m’obligerait à dévoiler l’intime, les confidences, les secrets de l’homme. Ses faiblesses. Donc de trahir sa confiance  en moi.

- C’est de la discrétion.

- La confiance est un grenier magique qui renferme des trésors. La seule façon de les conserver et de ne pas en perdre la clé… et la clé s’appelle « Silence ».

- Tu ne répètes jamais rien de ce qu’on te confie ?

- Sauf que ce soit des banalités ou des confidences de pacotille ; sinon ! Jamais.

- Même sous la torture ?

- Je sais pas ça ne m’est jamais…

Avant qu’il n’ait terminé sa conclusion Lucie se  rua sur lui pour le chatouiller en tous sens. D’abord sous les bras, cible de prédilection avant de poursuivre  partout où ses doigts pouvaient agir. Un seul but : Le faire rire et réagir en soubresauts incontrôlés.  Et elle y parvint plus vite que prévu.

Sam riait aux larmes la suppliant d’arrêter. Mais trop bien partie elle n’arrêtait pas.

- Attention ! Jeux de mains…

Au contraire de son début de recommandation,  les rires et les contorsions de Sam excitaient encore plus son doux bourreau qui poursuivait de plus belle cherchant et abusant de la moindre faille jusqu’à ce que la toile de la chaise longue sous leurs poids et les mouvements ne cède.

 

Là, lui au sol, elle à califourchon sur ses cuisses au milieu d’un imbroglio de  chaise ouverte, de  toile déchirée et de matelas en désordre elle cessa ses attaques. Et, juste au moment décisif où il espérait vivre le repos  d’un armistice elle reprit le combat.

Ses deux mains et ses dix  doigts se transformant en quatre mains et vingt doigts de plus en plus agiles et précis dans  l’exploration du moindre point sensible de sa victime agissaient avec une dextérité et une vitesse imparable   comme si les rires de Sam la suralimentaient en énergie.

 

Il riait à pleine gorge se débattant sans force et sans réelle volonté de la dominer. Il finit par croiser les bras et se recroqueviller sur lui-même en position fœtales pour parer à toutes intrusions sur des parties hypersensibles de son corps. Mais devant cette fermeture Lucie s’attaqua au cou, aux oreilles et en dernier lieu au-dessous de pieds.

Et, alors qu’elle le croyait vaincu, il bondit. S’étendit sur elle pour la bloquer  et inverser les rôles.  Elle  éclata  de rire et perdit à son tour toutes forces. Elle riait, riait avec ce rire de gorge propre aux enfants que les adultes retiennent trop souvent.

Elle riait et le suppliait d’arrêter son tendre supplice.

- S’il te plait, s’il te plait…

- Non non non… c’est toi qui as commencé !

- Arrête arrête je vais me faire…. Trop tard

- Tant pis pour toi…

Mais Lucie malgré cet accident humide  ne cessait de rire

 

Il venait de lui saisir les deux poignets et les menottait d’une seule main pour continuer à se servir de l’autre quand son téléphone portable, posé sur la table basse, bipa.

Ils s’arrêtèrent net. Comme si la petite sonnerie les avait statufiés.

- Excuse-moi Lucie il faut que je regarde. Des messages le dimanche…

- …t’en reçois jamais.

- Exactement.

Elle en profita pour l’embrasser dans le cou avant de se dégager, récupéra le téléphone et lui tendit pendant qu’il se relevait. Dans la foulée elle fila aux toilettes, même s’il était un peu trop tard au moins pour se changer.

 

Sam ouvrit le clapet de son portable et mis un temps fou à l’allumer et à entrer son code ce qui laissa a Lucie le temps de revenir et devant-elle, il essaya en vain de lire son message

- C’est un SMS ?

- Non un mail. Mais sur ce téléphone je n’arrive pas à les ouvrir. Tant pis. Je verrai ça demain sur l’ordi du bureau..

- Mais c’est quoi ce portable ? Ça existe encore des engins pareils ?

- Non !  Lou dit que c’est  une antiquité rare.

- C’est pas une antiquité ! Mais c’est presque vintage ton bigophone du siècle dernier.

Sam posa son téléphone sur la table basse et le regarda l’air triste comme on regarde un vieil ami en fin de vie agoniser en silence.

PICT0016 - Copie.JPG- Mon bigophone ? … murmura-t-il sur un ton désespéré.

Lucie s’approcha, lui passa un bras autour de la taille la mine affligée comme si tout à coup elle compatissait.

- Mon BIGOPHONE !  Hurla-t-il.

Son cri la fit sursauter. Et dans un mouvement si leste et rapide qu’elle ne vit rien venir ; il la souleva, la jeta sur son épaule comme un vulgaire sac de farine, couru jusqu’au bord de la piscine et la balança à l’eau.

 

Durant son envol, avant l’amerrissage forcé, Sam eu le temps d’entrapercevoir la preuve par l’image, tel le célèbre tableau «L’origine du monde» de Gustave Courbet, que la blondinette était en réalité brune. Très très brune. Malheureusement pour lui, en la jetant, poussé par son élan, il butta sur le bord d’une  margelle et malgré ses mouvements de bras désordonné pour se rattraper dans l’air,  tomba à la baille juste  à côté elle.

 

Si son jogging pesait cent kilo et son débardeur aux larges échancrures s’évasait plus encore, la jupe de Lucie était remontée à plat sur la surface et en flottant  sous ses bras jouait les nénuphars géants autour d’elle tandis que son chemisier-soutien-gorge  de pirate mouillé ne cachait plus rien de la forme exacte de sa poitrine et par transparence de l’intimité de son anatomie tétons compris.

 

Le rire aux lèvres, Lucie se lova  contre Sam et le ceintura de ses jambes. Plus que de la tendresse traversait ces deux corps enlacés dans l’eau bleue aux reflets argent dont n’émergeait que le haut de leurs bustes. Les perles d’eau qui ruisselaient sur les joues  de Lucie et restaient en suspension provisoire sur les épaules de Sam alors que leurs deux visages lumineux se mangeaient du regard  méritaient une photo qui aurait fait la une de n’importe quel roman d’amour sans avoir besoin d’en lire le titre pour en deviner le genre.

 

Ainsi va la vie…

Je vous embrasse

 

Williams Franceschi

 

 

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15/12/2018
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