Ainsi Va la Vie… épisode n°255… Vie privée ?! Vie publique ?! D'un vernissage à une belle soirée chez Céline
Contrairement à une idée reçue, mais on m’a toujours collé des étiquettes grosses comme des cataplasmes de grand-
mère, je n’ai pas horreur des mondanités, des cocktails, des soirées, des vernissages, ou des premières pour ne citer en exemples que ces évènements… car la liste des réunions ou l’on m’invite un peu pour ma pomme beaucoup pour ma plume, mais pas toujours bien que cela arrive, celle du romancier ou de l’auteur mais plutôt celle du chroniqueur, est assez longue … Je ne suis pas dupe et je joue le jeu.
Donc, sauf à quelques exceptions près, j'y suis rare, parce qu’avouons-le, très vite… je tourne un peu en rond. Cependant, et c’est le côté le plus positif de la pièce, il m’est arrivé d’y faire de belles rencontres.
Samedi, il y a 15 jours, c’est à un vernissage que j’étais convié. Et c’est surtout pour y retrouver ma complice et amie Sophie Vernet que je m’y suis rendu. En plus, et belle surprise, j’y ai retrouvé son frère Didier Zuili et rencontré un musicien auteur compositeur passionné de chez passionné Roger-Marie Lopez avec qui j’aurais pu discuter la note et le couplet la nuit entière! Et je crois que c’était réciproque.
J’attendais aussi, tant qu’à faire un voyage autant le faire à plein, j’attendais d’y rencontrer en vrai quelques amies de Sophie, dont une personne que je ne connaissais que par Facebook. Malheureusement elle est arrivée après mon départ et la semaine suivante chez Céline, où elle était aussi invitée la même anecdote c'est renouvelée. A croire que nous jouons une version québécoise de l'Arlésienne. A moins que ce soit un chapitre que j'ai oublié dans " Les rendez-vous manqués" titre officiel de mon prochain roman. C'est provisoirement je l'espère, une impossible rencontre... allez savoir pourquoi? Et ne vous posez pas de questions métaphysiques dépassant le cadre de mes mots, parce que ; un: J’ai déjà le cœur en voyage. Et deux: j’ai bien encore 20 kilos à perdre avant de jouer les ex beau gosse sur le retour.
Oui, je suis parti tôt ! Je pars souvent tôt. Ha le vernissage ?! Ha oui… j’avais oublié !...Mais quel bonheur de retrouver Sophie. Quelle force cette amitié. Quand je vous dis qu’il y a des choses magiques dans la vie.
En principe, mais les principes ne sont-ils pas fait pour être transgressés, je ne parle jamais ou très rarement des repas ou des réunions entre amis. Même si je suis conscient que lorsqu’on exerce un métier public où s’y référant la frontière entre public et privé n’est pas plus épaisse qu’un mur en papier cigarette et que, lorsque les révélations ne touchent pas l’intimité profonde, les lecteurs ont envie de rentrer dans le coté people des artistes qu’ils aiment, aussi immense ou modeste soit leur notoriété. Et puis, j’hésite à en parler, parce qu’on se fait parfois dans ce genre de réunion des "confidences" à ne pas colporter. Et il se trouve que je suis toujours celui à qui l’on confesse justement ce que je n’ai pas envie d’entendre… mais j’écoute ! Et malheureusement pour certains qui vous font presque jurer de ne rien répéter mais espère que vous n’appliquerez surtout pas leurs recommandations, pas de bol, avec moi ils sont mal tombés puisque même vivant, je suis une tombe !... Et je ne vous parle pas bien sur des vrais secrets!
Dans ce type de soirée, même avant le Covid, je n’embouteillais pas les albums de photos souvenirs par ma présence. Mais Samedi, petite exception à la règle, c’est avec le plus grand plaisir que je me laissais entrainer à la soirée de Céline.
Céline, je l’ai rencontrée la première fois à l’occasion d’un défilé de mode organisé par Véronique Cifarelli avec pour marraine de l’évènement Jeane Manson que je n’avais plus revue depuis les années Maritie et Gilbert Carpentier ou Guy Lux c’est vous dire. Mais j’ai évité ce soir-là de jouer les anciens combattants. Gros bisous au passage à Sophie Darel dont je sais qu’elle lit mes chroniques. Avec Jeane Manson, malgré les années, je retrouvais une femme, une artiste, dont la gentillesse et la simplicité n’avaient d’égal que le charme et la beauté.
Mais, revenons à Céline et à notre toute première rencontre. Ce soir-là, elle assistait Sophie Vernet pour la vidéo. Et ce soir-là, j’ai découvert une femme, belle, souriante et pourtant meurtrie par des évènements tragiques qui l’ affectaient bien au-delà du moral jusqu’à l’atteindre physiquement.
Il faisait un froid de canard en cette nuit de février sous le porche de l’entrée où nous discutions, entre deux phases du défilé le temps d’une cigarette… Et aujourd’hui, presque deux ans et demi plus tard, après de lourdes opérations chirurgicales, je me retrouvais là, chez elle, parmi les premiers invités, sous l’œil bienveillant mais discret de ses meilleurs amis et en particulier Nathalie l’amie d’enfance, et quelque chose avait changé. Quelque chose d’important que je devinais dans les sourires et les yeux de ses très proches. Quelque chose avait changé. J’aurais pu me tromper mais un autre regard se posa, discret et inconsciemment insistant, plus chaud et doux que n’importe quel autre regard. Un regard en battements d’ailes, le regard simple, solide et si joliment fragile de l’Amour.
Plus tard dans la soirée, Céline pensant qu’il fallait me révéler ce que je savais déjà en partie, me racontera leur histoire, un bout de leur histoire, leur rencontre, l’histoire presque banale de l’amour passion d’un homme qui l’aimait depuis toujours et qu’elle ne regardait pas alors qu’il ne voyait qu’elle. La vie nous réserve parfois de jolies surprises. L’amour guérit de toutes les blessures même les plus profondes. Et que ca dure trois mois, trois ans ou la vie entière qu'importe...il faut vivre l'instant présent sans penser à demain... et profiter même de ce baiser en apparence sans avenir... Il n’y a pas qu’en amour qu’il faut oublier les aprioris stupides et les préjugés réducteurs, mais en amour bien souvent, il est inutile d’aller à Lourdes, certains miracles apparaissent justes dans le miroir magique des yeux de l’autre.
Sacrée soirée, qui personnellement commença à 17heure puisque l’invitation précisait que les hostilités débuteraient à 15 et que j’ai horreur d’arriver dans les premiers et pourtant… ce fut le cas.
Passant d’une première terrasse à l’autre, la fête se cantonna autour de quelques tables en manque de chaises sous l’ombre d’un platane multiséculaires où, aidés par le souffle euphorisant de quelques gouttes d’éclaircissant dans le jus d’orange en attendant les vins de pays et le champagne, les invités un peu tendus se lâchèrent.
Mais deviennent-ils eux-mêmes ? Pas vraiment. Ils exultent juste ce qu’ils taisent habituellement à travers des rires, des blagues, des vannes, des silences en sourires, des souvenirs édulcorés qu’ils distillent quand l’occasion se présente. Ça sent le plaisir de se retrouver, de se découvrir, d’oublier le quotidien dans une atmosphère de bonne humeur. En arrivant chez Céline, pour tous, la solitude et les tracas étaient restés sur le siège arrière des voitures…Ouf ! Ce soir sérieux s’abstenir. Ca plane dans l’humour, la convivialité et le rire. Bonjour les Zygomatiques En apparence chacun a laissé ses problèmes au placard.
Dans le brouhaha et la musique il y a ceux qu’on ne connait pas et dont la présence n’apparaitra qu’en filigrane dans l’album photo de la soirée, ceux qui crèvent l’écran, ceux qui partagent leur bonheur d’être là et leur affection pour Céline, ceux qui inconsciemment m’ont marqué… Ceux qui…
Et parmi ceux qui… m’ont marqué ce soir, en l’occurrence il y en a deux, entre autres, mais deux en particulier. Si Peynet avait cherché à dessiner de nouveaux amoureux il les aurait choisis sans hésiter. Lui, c’est Nicolas ; comédien en plein devenir belle gueule et physique de mannequin. Il vient juste de terminer un tournage et se prépare pour son premier premier rôle à la rentrée. Elle, c’est Valérie ; chanteuse et musicienne, elle dégage une incroyable empathie et cerise sur le gâteau en plus de tous ses talents et même ceux qu’elle ignore encore elle-même, elle peint. Elle peint des tableaux abstraits.
Et comme de coutume aujourd’hui où les portables contiennent la presque totalité de nos vies, elle m’en présente quelques-uns stockés dans sa boite magique. Si l’abstrait n’est pas ma tasse de thé, là ! Ses toiles m’interpellent. Il y a dans ses projections de matière quelque chose de très personnel et d’indéfinissable… mais doit-on toujours chercher à exprimer avec des mots ce que l’on ressent. Ce qui m’attire chez cette femme, au-delà du charme qu’elle dégage, c’est l’ensemble de la personne. Elle est, comme j’aime les artistes, profondément sincère.
Quel que soit l’avenir qui lui sourira elle ne devrait pas simplement y faire de la figuration. Elle a tout et même plus. Prétentieusement j’ose dire et écrire que je ne me suis jamais trompé. J’espère que l’avenir me donnera raison comme il me l’a donné pour Sophie Vernet, Maurane et quelques autres.
Il n’est… pas trop tard ! J’ai évité de boire plus de deux coupes… il faut que je rejoigne mon carrosse avant qu’il ne se transforme en citrouille… j’ai un peu de route à faire. Ce fut une belle, très belle soirée… Merci Céline ! Et comme promis… je reviendrais.
Ainsi Va la Vie…
Williams Franceschi
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