Ainsi Va la Vie… épisode n°233… Mais que fait-on pendant ce couvre-feu ?... Et "S" le magazine de Sophie Davant... Une série Tv sympa avec Christian Rauth...
Dans la chronique de la semaine dernière je m’interrogeais sur la manière dont certains artistes comme Evelyne Dress, François Berléand…Mylène Demongeot…Elisa Servier pour ne citer qu’eux, parce qu’ils sont dans mes petits papiers, occupaient leur temps dans cette période vaguement compliquée. J’aurais pu m’étendre sur les journées de quelques autres tout aussi sympathiques, et d’ailleurs je vais y retourner pour assouvir en partie votre curiosité dans ce domaine légèrement people qui ne vous laisse pas vraiment indifférents, mais j’y retournerai dès que j’aurais des infos sympas…
Et vous au fait, comment remplissez-vous ces journées avec leur douze heures obligatoires à la maison ? Il parait que vous cuisinez plus ? Ça c’est positif. Pour certains d’entre nous, ça n’a pratiquement rien changé parce qu’a dix-huit heures ils étaient déjà rentrés au bercail. Pour d’autre encore moins, puisqu’ils n’avaient pas quitté le nid. Pour d’autres encore, ce nouvel horaire de confinement partiel, a juste décalé d’une heure leur retour et pour d’autres qui avaient une vie sociale très très extérieure aux quatre murs de leur maison, si au début c’était relativement supportable, cette obligation est devenue une véritable punition.
Je pourrais vous passer en revue un florilège de situations différentes et vous énumérez toute sortes de cas pas évidents, mais alors pas évidents du tout… mais non, pendant plus d’un an j’ai réussi à pondre mes chroniques sans me focaliser sur cette pandémie et ses conséquences et voilà que tout à coup ! Boum ! J’en ferais des kilos ?… Non soyons raisonnable. Ce couvre-feu a bousculé nos habitudes, pas toutes, mais quelques-unes et pas des moindres. Il faut vivre avec ? Provisoirement ?… Alors essayons ! Juste pour nous protéger, en attendant que la vie reprenne son cours normal.
Hier, avant de commencer à écrire cette chronique, je pensais vous parler du doute. Le doute ! Le doute dans nos décisions, le doute en amour, le doute sur ce que l’on imagine et la réalité qui s’avère parfois plus froide et plus abrupte...
Le doute qui se transforme aussi en trac. Terrible trac qui vous couvre de tremblements incontrôlables. Bref le doute ! Le doute qui nous caresse ou nous lacère… Difficile et Joli sujet non ?! Et puis, à l’heure ou d’habitude je retourne poser quelques idées sur la feuille blanche de mon écran, j’ai d’un œil discret regardé la télé. Et… et de zappage en zappage je suis tombé sur :
«Prière d’enquêter », un téléfilm sur la 3. Et là, presque malgré moi, je me suis laissé embarquer. Tellement embarqué que j’ai complètement oublié l’idée même de poursuivre l’écriture de mon texte sur le doute.
Je sais, c’est pas sérieux. Mais ai-je vraiment envie de l’être?... J’ai passé une partie de ma vie en costard cravate avec des responsabilités plus écrasantes que les G dans d’un alpha jet sur la poitrine et les épaules. Alors aujourd’hui, avec le recul tant de choses qui devraient me paraitre graves me semblent futiles… Et j’apprécie le jogging et les basquets… même pour recevoir… mon voisin ou une tête couronnée. Et en plus c’est vrai.
Mais, revenons sur mon téléfilm. L’épisode s’intitulait Œil pour œil. En résumer, Jonas, animateur d'un camp de scouts était retrouvé mort dans un temple protestant une seringue à la main. Tout laissait à penser à une d’une overdose mais…. Pour résoudre cette enquête, la capitaine Elli Talleb était associée, bien malgré elle semblait-il, a un tout jeune expert en criminologie le Frère Clément Desmoulins qui au-delà de cette fonction policière n’en était pas moins resté dans les ordres.
L’association de ce jeune séminariste et de cette jeune capitaine surprenante de prime abord fonctionnait à merveille…. Je ne vous dévoilerai pas tout, car peut-être aurez-vous tout à coup envie de le regarder en Replay …. J’aime pas ce mot mais il exprime parfaitement l’action à exécuter, alors tant pis pour l’anglicisme. N’hésitez pas à vous le repasser si j’ai aimé vous connaissant ; vous aimerez !
En fait le pilote de cette série avait déjà été diffusé l’année dernière sous le nom heureusement provisoire de «Elli et Clément» devenu pour notre plus grand bonheur « Prière d’’enquêter » nettement plus percutant et commercial. Et cet épisode, écrit par Marie Deshaires et Catherine Touzet , est brillamment servi par Sabrina Ouazani : Capitaine Elli Taleb. Mathieu Spinosi : Clément. Jérôme Robart : Lieutenant Franck Gallois et Christian Rauth, l’extraordinaire Christian Rauth dans le rôle de Mathias, le père adoptif de Clément. C’est un bonheur de retrouver Christian Rauth ! J’adore cet acteur ! Vous aussi ? Ça ne m’étonne pas. Par contre, verra-t-on la suite de ces deux premiers épisodes ? Dieu seul le sait !
Ca y est le n°2 du magazine de Sophie Davant « S » est en vente partout ! Comme le premier il est varié, hyper bien structuré et surtout captivant. Sophie nous y présente sa fille Valentine en prétexte à un article sur la transmission parent enfant. Doux et joli prétexte maternel. Les autres dossiers sont tout aussi passionnants comme cette interview Elisabeth Badinter par Eloïse Goy, ou celui de Sylvie Vartan par Sophie elle-même, sans oublier l’entretien avec Michel Onfray ce philosophe fils d’ouvrier, qui, peut-être parce qu’il connait le peuple, désacralise la philosophie au point de nous la présenter comme une évidence. Oui avec Michel Onfray tout parait simple, tellement simple, il suffit juste de l’écouter ou de le lire.
Je ne vais pas vous détailler toutes les rubriques, leurs sujets et leurs invités quoique ça me démange, juste parce que j’aimerai vous donner l’envie d’avoir envie… comme le chantait Johnny avant de vous laisser le plaisir de la découverte.
Néanmoins pour les derniers dossiers, dans l’ordre de la pagination, en s’appuyant sur la plume avertie de Catherine Grangeard imminente psychologue, psychanalyste et psychosociologue et à travers les propos recueillis par Adeline Quittot elle nous explique que les femmes peuvent : Jouir à tout âge c’est scientifiquement approuvé… et aussi quelques pages plus loin que : la masturbation c’est si bon… Fallait oser ! Mais il fallait surtout avoir beaucoup d’audace et de talent pour exposer et explorer des sujets encore tabous quoi qu’on en dise. Bravo ! Bravo Sophie pour ce deuxième numéro ! Il va cartonner !
Et puisque j’ai juste effleuré le sujet, vous pouvez aussi l’approfondir au-delà de cet article en lisant le livre de Catherine Grangeard "Il n’y a pas d’ Age pour jouir » Editions Larousse.
Bon ! Et si je vous parlais du doute comme je l’avais prévu au départ?
Vous savez ce truc qui vous taraude l’esprit quand vous pensez à une affirmation jetée à la va vite. Aux propos d’amis dont vous vous demandez s’ils en sont vraiment.
Le doute qui vous fait tanguer entre deux réponses ; mensonge ou vérité ? Et le doute qui vous a fait oublier que parfois; tout n’est pas noir ou blanc mais gris clair ou gris foncé.
Le doute sur la force de ce regard que vous avez pris pour argent comptant alors que tout vous laisse à penser que s’il vous était bien destiné vous vous trompez peut-être sur le message qu’il portait. Le doute. Le doute qui devient : Le trac et vous fait trembler des mains avant les jambes et tout le reste du corps et du cœur.
Ce doute qui anéantit en quelques secondes toutes vos certitudes vous a permis aussi de rester lucide et humble. Ce doute que vous aviez pris pour un défaut et qui avec le temps se révèle être un véritable allié. Ha ! Ce doute!
Le doute est-il le commencement de la sagesse comme l’affirmait Aristote? C’est possible. En attendant, dans le doute….
Ainsi Va la vie….
Williams Franceschi
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