Ainsi va la vie…épisode N°12 « La fête des Mamans.. » R1
En introduction, j’aurais bien aimé vous éclairer sur l’origine exacte de la fête des mères mais: … «it’s impossible! Because… »
Tu y perds ton latin ! Chacun te raconte la sienne mélangeant bien souvent la fête de la maternité, de le nativité en y rajoutant comme dab des évènements religieux, de guerre ou de la mythologie grecque dont tout le monde se fout éperdument tant la réalité des colliers de nouilles ne peut pas remonter à ces années avant le Club Med dans ce berceau des civilisations encore peu coutumier des pates rapportées de Chine par Marco Polo bien des siècles plus tard.... Et le collier de nouilles est a la fête des mères ce que la flamme est aux jeux Olympiques.... Donc, au fond, sur l'origine de cette fête des mères nos grands esprits ne savent rien ! Mais ils en écrivent un max sur le sujet… Moi non plus je n’en sais rien mais je l’avoue et je le regrette sinon j'aurais été ravi de partager mon savoir !
Pour moi et je suis certain que pour vous aussi :
La fête des mères est un instant Magique ou petits et grands lutins montrent à la plus belle des fées qu’ils l’aiment…...et c’est tout ce qui compte !
J’aime toutes les fêtes, je l’ai déjà dit cent fois mais ne croyez pas qu’avec l’âge je me répète. Bien sûr ça m’arrive mais là non ! J’insiste pour confirmer : j’aime les fêtes qu’elles soient un moyen ou un prétexte pour se réunir, se retrouver en famille ou entre amis et peu m’importe si les nouveaux marchands du temple les ont plus ou moins récupérées commercialement. Je m’en fous.
Tous ces repas en famille; les simples du dimanche ou les copieux de Pâques, d’anniversaires ou de mariages, qui semblent en gaver certains moi, je les adore.
Sur une période très courte j’ai engrangé de magnifiques souvenirs d’enfance avec sœurs, cousines, famille en ordre dispersée, recomposée ou par bribes, quand la table vibrait de discutions croisées où chacun s’exprimait autant avec les mots qu’avec les mains. Quand le ton montait ou s’éparpillait en éclats de rire entre oncles, tantes, grands-parents et autres, tandis que nous, les tout petits, en attendant le dessert, nous jouions sous la table…
Antoine racontait pour la millième fois l’apparition de ce renard dans sa ligne de mire alors qu’il allait tirer sur un lapin… mon père son voyage à Rome en moto et les déboires mécanique de Jeannot son entraîneur ... L’oncle Lilou s’insurgeait contre le capitalisme et défendait les ouvriers des chantiers… et on se demandait à quel moment ma tante Lilette, que j’adorais, comme à son habitude, péterait les plombs et saborderait la fin du repas dans les règles de l’art… Car même chez les gens du sud, mélange italiano-corse, tout ne finissait pas obligatoirement en chansons ; mais ça arrivait aussi.
Mes souvenirs sont lointains et rares alors je les protège comme de jolies images cachées entre les pages d’un vieux livre sachant que le temps les a bonifiées. Et parfois, quand j’en ai besoin, j’y retourne juste pour me rappeler des odeurs, des visages, des sourires… Tout n’était pas aussi idyllique que je veux bien le laisser entrevoir, mais là aussi je m’en fous ! Je veux me rappeler du soleil dans la treille pas de la grêle sur les cerisiers, même si je n’oublie rien.
Alors de toutes les fêtes, les deux qui m’ont et me touchent le plus sont Noël et la Fête des mères. Et la fête des pères me direz-vous ? Bien sûr, bien sûr… je suis concerné. J’ai toujours autour du cou la chaîne et la petite plaque que mon fils encore à la maternelle avait choisie lui-même et payée avec ses sous sur laquelle est gravé : « Super papa » ! Et je crois que pour mon dernier voyage ; je partirai avec (le plus tard possible rien ne presse)
La puissance du mot maman, j’en ai vraiment pris conscience vers six ans. Cette année-là mon père m’avait laissé en pension pour une partie de l’été à Jaillans dans la Drome, à deux pas de Roman chez des gens merveilleux, la famille Duc, que j’ai toujours considérée comme ma famille.
Dans cette ferme, à une encablure du village au milieu des champs de maïs et de tabac, il y avait une vraie basse-cour; des lapins, des chèvres, des poules, des cochons et un jour, alors qu’une ribambelle de poussins suivait leur mère-poule, un aigle s’est jeté après un vol planant sur les petits bouts tout jaunes… Et là, extraordinaire, j’ai vu cette poule gonfler ses plumes, attaquer l’aigle et se battre comme il est difficile de l’imaginer. Tomber puis se relever et réattaquer malgré les coups de serres et de bec. Ce fut court mais ça me parut une éternité. Un combat inégal et pourtant c’est l’aigle qui capitula… après l’intervention de la mère Duc alertée par le raffut. Mais je veux croire qu’elle aurait gagné sans cette intervention. Je me souviens encore de cette poule toute ébouriffée, mal en point et claudiquant après la bataille qui écartait ses ailes pour récupérer sa progéniture et protéger ses poussins encore et encore. Quel magnifique exemple.
Beaucoup de mamans sont à l’image de cette poule. Alors, qu’on les fête tous les jours et un peu plus une fois par an… Normal non ?
Et puis la fête des mères dégage une force. Une force surnaturelle tellement supérieure… Maman tu es la plus belle du monde… évidement !
Mon fils sortait régulièrement cette jolie phrase qui ne s’invente pas: "Maman Je t’aime plus fort que toutes les planètes de tout l’univers… et même plus" Alors … après ça… y’avait rien à rajouter. Il avait tout dit…
Une maman c’est tout en douceur et en compréhension. Est-ce parce que nous sommes directement le corps de son corps que tous les sentiments sont surmultipliés ? Une maman c’est une maman. Ça s’écrit toujours avec deux « aime » et de l’amour plein le cœur et les yeux.
Bien sûr, Il y aura toujours ceux qui vivent un manque. Qui ont mal, pas, ou trop peu connu leur maman et qui en souffrent toujours et encore, même s’ils ne l’avouent pas et vous disent en baissant les yeux : « C’est loin tout ça ! Parlons d’autres choses »
Et puis il y a celles qui auraient eu besoin de conseils, de soutiens dans des instants ou seule une femme peut comprendre une femme… ce qui prouve que toutes les théories selon lesquelles on reproduit ce qu’on a vécu n’est pas à généraliser. Des femmes qui ont grandi sans mère ; j’en connais, et une en particulier, sont devenues des mères exemplaires de bonté et d’amour.
On évitera aussi toutes les théories freudiennes qui cherchent absolument à mettre en équation ce qui n’est qu’Amour. L’amour d’un enfant pour sa maman varie avec le temps, mais l’amour d’une mère pour son enfant quel que soit son âge ne change jamais…
Nous sommes toujours des enfants dans le regard de nos parents.
En ce jour, j’espère que vous pourrez où qu’elle soit; avec des fleurs, par votre présence, un coup de fil ou une pensée émue vous rapprocher de votre maman…
Ainsi Va la Vie...
Williams Franceschi
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