Ainsi Va la Vie… épisode n°291… De retour !
Quand j’écris, un roman s’entend, à mon grand regret je ne lis pas ou plus…
Mais ouf! j'ai provisoirement terminé mon dernier roman... Alors, puisque maintenant je me l’autorise, je viens de dévorer le roman de Claire Norton «En ton âme et conscience ». Il ne s’agit pas d’une nouveauté comme j’ai l’habitude de vous en conseiller, mais d’un livre paru en 2018. Il m’attendait, sagement blotti depuis des mois au cœur de la jolie pile en équilibre sur mon chevet. Je l’ai dévoré… j’avais faim et en plus il était tellement gouteux !
Mais au fait, de quoi parle-t-il ce roman qui m’a tant captivé? Jeune adolescent, Evan assiste à l'enlèvement de sa petite sœur Kelsie. Tétanisé par la peur, il ne peut rien faire. Vingt-cinq ans plus tard, alors qu’Evan est devenu un brillant chirurgien qui mène un combat quotidien pour sauver des vies il est abordé par un enfant de dix ans, aussi malicieux que mystérieux, qui lui révèle que Kelsie est vivante et qu'elle court un grave danger.... Cet enfant est-il un ange ? La suite… je vous laisse la découvrir, avec j’en suis certain, autant de plaisir et de bonheur que j’en ai eu moi-même.
Si le roman est excellent son auteur Claire Norton l’est tout autant. Ce fut une révélation tant par l’histoire que par la qualité de sa plume. Suspense, rythme, fluidité tout y est D’ailleurs, comme tous les grands romans il est bien difficile de l’abandonner en court de lecture même quand on a du mal à garder les yeux ouverts. Bravo Claire Norton pour un premier coup d’essais c’est vraiment un coup de maitre.
Depuis quelques jours, non pas pour rattraper le temps perdu mais parce que je l’attendais impatiemment, j’ai commencé le nouveau roman tout chaud sorti des presses, de Joëlle Vincent : Secret d’armoire. C’est fou ce qu’une simple armoire fabriquée en février 1663 a pu voir et entendre durant plus de trois siècles. Tant d’évènements futiles ou incroyables se sont mémorisés dans les fils de son bois. On se dit souvent en regardant certains objets anciens : « Ha s’ils pouvaient nous raconter ! » Et bien c’est exactement ce que cette vieille armoire fait tout au long de ce livre… elle se livre et nous livre des secrets, ses secret à travers un voyage dans le temps. Comme toujours l’écriture de Joëlle Vincent est remarquable. Je n’en suis qu’au début, mais évidemment je vous en reparlerai et par avance je vous le conseille vivement.
Quand j’écris, un roman s’entend, à mon grand regret je ne lis pas ou plus… c’est ce que je vous disais en début de chronique. C’est une règle. Une règle douloureuse que je m’inflige pour surtout ne pas être influencé, ne pas inconsciemment piquer une idée, une formulation ou que sais-je. Et depuis quelques jours Ouf !... je n’écris plus, je ne corrige plus, je ne reviens pas en arrière, je ne cherche pas à remplacer un mot par un autre plus juste que juste, un verbe plus précis, a rajouter une couleur sur la lumière de certaines émotions, certains regards, certains sentiments … j’ai posé le mot « Fin » au bas du dernier chapitre comme on scelle une porte.
Tout est dans la maison et maintenant je la ferme à clé… a clé, au moins pour le premier tirage. Car contrairement à l’idée reçue qui voudrait qu’un livre, une fois imprimé soit définitif, dans mon cas ce n’est pas le cas. Car à part la mort rien n’est jamais définitif ; ni les départs, ni les amours que l’on croyait irréversibles, ni parfois les déclarations jetés à l’emporte-pièce. Ni les aveux d'amour, de force ou de faiblesse. Rien !
Georges Brassens, que je n’ai pas connu intimement mais juste croisé à Bobino, avouait avoir du mal quelque fois à mémoriser les textes de ses propres chansons. Son secret pour y pallier; les recopier à la main dans sa loge afin d'aider sa mémoire à travers ce visuel et la transposition qui oblige une gymnastique entre l’esprit et la main pour que les mots se matérialisent sur le papier avant de se calligraphier sur la feuille blanche de l’espace d’une l’encre invisible et pourtant si pénétrante qu’est la voix…Et parfois, en les recopiant, il lui arrivait de changer un mot… et même un ver tout entier. Alors si le grand Brassens osait je n’ai pas honte d’en prendre ombrage.
Mais pour l’instant ! L’affaire est bouclée. Le bouquin est terminé. Je n’attendais plus qu’un dernier et ultime feu vert pour lancer l’impression. Hélas… et je sais que je risque d’en décevoir certains ou plutôt certaines… pour des raisons trop longues et trop compliquées à vous exposer, mon roman ne pourra pas être publié avant le mois de janvier… La tuile ! Bing ! Pour tous ceux qui l’attendaient pour Noël… Patience et mille excuses. Il va falloir attendre… et rien n'est plus douloureux et bruyant que le silence de l'attente.
Une confidence... puisque la grande tendance ces dernières années c'est des récits qui se déroulent à New-York, dans des rues dont nous ignorons jusqu'à l'existence, en faisant référence à des musiques dont nous, pauvres ignares, ne connaissons même pas l'ombre de la mélodie, «Même après si longtemps» débute à Carry le Rouet et se termine en Avignon.... non mais... on est pas bien chez nous?
Ce roman qui n'est qu'un roman, donc toute ressemblance avec... et patati et patata... raconte l’histoire d’un homme, qui malgré les apparences d’une vie professionnelle et familiale exemplaire, après plus de trente ans, n’a jamais oublié Sophie, cette femme qu’il a profondément aimée. Aujourd’hui veuf et jeune retraité de la police il aimerait la retrouver. Mais... mais après si longtemps, le miracle est-il encore possible? Ça, c’est le résumé, l’accroche de la dernière de couverture. A titre indicatif... et pour vous, rien que pour vous, surtout pour mes lectrices et lecteurs fidèles, et par chance vous êtes nombreux, d’autres personnages récurrents qui sont déjà apparus dans de précédents romans, comme Sam et quelques d'autres vous verrez bien, vont aussi laisser transpirer l’image en filigrane d’amours qu’ils n’ont pas oubliés même si de prime abord ils paraissent heureux et comblés…
Ce livre peut-être plus que les autres…. mais je ne vous en dis pas plus… j’espère juste que vous serez au rendez-vous début 2023.
Ainsi Va la Vie…
Williams Franceschi
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