Ainsi Va La Vie…. Episode n°251… La Confiance !
Ah Ouuuiiii ! La semaine dernière j’aurais dû vous parler de : « La confiance et des opportunistes » c’est moins doux que « Le langage des fleurs » … trop sérieux comme sujet dans cette période où on a besoin de légèreté …. Si j’avais voulu vous faire rire, avec un sujet pareil on ne risquait pas une crampe des zygomatiques.
Et puis, tout compte fait, pour des raisons de timing, je vous ai pondu une mini chronique qui n’avait rien à voir ! Mais une chronique où entre autre, je vous glissais quelques lignes sur le dernier ouvrage de mon amie Evelyne Dress « Pour l’amour du Dauphiné ». Livre qu‘évidement je vous invite plus que jamais à lire puisqu’il est officiellement en vente à partir du 11 juin en ligne ou chez votre libraire et surtout, et c’est important de le préciser ; c’est un régal … et plus encore d’ailleurs, si vous connaissez un peu cette magnifique région qui regroupe ; La Drome, l’Isère et les Hautes Alpes, et si vous avez lu son Roman « La Maison de
Pétichet ».
Alors, vous remarquerez que j’ai spécifié ; mon amie Evelyne Dress. Mon Amie ! Ce n’est pas rien ce mot magique. Evelyne est une amie et depuis longtemps Ce n’est pas juste une connaissance, une relation professionnelle occasionnelle ou une rencontre furtive lors d’un festival ou d’un cocktail ! C’est une amie une vraie. Celle qu’on aime pour ses qualités et avec ses défauts, à qui l’on téléphone, à qui l’on se confie et réciproquement … Une amie !... Je ne parle pas de son dernier livre par copinage, ceux qui me connaissent le savent pertinemment. J’en parle, parce qu’il est excellent. Sinon, amie ou pas, je ne me fendrais pas d’un pixel de compliment et je lui prépare justement un long article sur le sujet.
Je ne dis jamais, ou alors il faut que je sois vraiment en colère, du mal d’une œuvre, d’un artiste ou de qui que ce soit. Simplement parce que je trouve totalement inutile de perdre mon temps et mon énergie que je veux préserver positive, à vous indiquer ce qu’il ne faut pas voir, pas lire, ou pas écouter. Je préfère me focaliser sur ce qui mérite amplement d’être mis en lumière. C’est pourquoi, je ne vous parlerai pas des opportunistes comme je l’avais prévu ! Il s’rait con de parler des cons ! Con à mes yeux…
Ne confondons pas quelqu’un qui saisit une opportunité et un opportuniste. Il y a autant de différence qu’entre un amateur de bon vin et un alcoolo notoire. Au fond n’en parlons pas, puisque je déteste cette catégorie de gens et plus encore quand ils se disent mes amis. Oui mes amis, alors qu’on s’est tout juste croisés, qu’on ne communique jamais, que je n’ai jamais écrit une ligne sur eux… Bref ! Vous m’avez compris !?... comme disait le grand Charles.
J’ai failli vous parler aussi d’Amour. Je sais …. Y’en a qui vont m’en vouloir. Je voulais juste m’attarder sur : « Les raisons d’être amoureux » et ces raisons justement apparaissent dans un chapitre et peut-être plus du livre que j’écris. Alors, à titre d’info et pour éviter les incohérences qui ne résulteraient que de ma propre expérience je me suis renseigné… documenter serait un bien grand mot. Et bien qu’il n’y ait pas d’âge pour tomber amoureux, mais ça vous le saviez…. Qu’on n’est pas à l’abri de ce phénomène mystérieux et un peu fou même si rien ne s’y prête… et surtout que les signes qui annoncent que nous sommes contaminés... et gravement contaminés par ce délicieux virus, s’ils se ressemblent ; ne se manifestent pas toujours de la même manière, il y a, là aussi des variantes. Etre amoureux... ce n’est plus simplement aimer… Ha ! Je vois que si je reviens sur ce sujet la semaine prochaine vous serez…. nombreux ! OK !
Mais pour l’instant parlons de la confiance. A tort, en permanence on se méfie de tout ! Comme si les menteurs, les voleurs et les profiteurs constituaient l’essentiel de la population et, réfléchissez-y, bien souvent cette hyper méfiance s’applique à des futilités.
Il m’est arrivé d’envoyer un livre avant d’en percevoir le paiement. Ça m’est même arrivé, plusieurs fois, et il y’a encore pas si longtemps, à des personnes que je connaissais… tout juste…. Et bien rassurez-vous, sur la quantité je n’ai totalisé qu’un seul impayé il y a deux ans…. C’est peu. Et en plus, mais ça ne vous étonnera pas, d’une personne que je connaissais très très bien et depuis longtemps, comme quoi ! Une fois, oui une fois n’est pas coutume et c’est aussi l’exception qui confirme la règle. Mais franchement je m’en fous ! Ce : « Une fois » seulement m’a rappelé le bonheur que j’ai senti chez toutes les autres à travers la confiance que je leur faisais… ça m’aura couté quoi ? Un bouquin, bon bof ! Mais proportionnellement …ce petit bonheur dans la confiance n’a pas de prix !
Par nécessité, j’ai communiqué mon téléphone perso à des personnes que je connaissais peu et j’ai vu la réaction d’amis qui m’entouraient craignant que mon numéro ne circule et que je sois emmer… à des heures indues… et bien, ça n’est jamais arrivé. Les gens sont bien plus respectueux de la vie privée qu’il n’y parait. Par contre j’ai été vraiment dérangé par des artistes qui oublient qu’il m’arrive de dormir…. Ou des dames qui pensaient que mon : « Gros bisous » à la fin d’un commentaire était une déclaration d’amour… Dois-je pour ces seuls presque mauvais élèves ne plus faire confiance à personne ? Il faut peut-être agir avec un minimum de précautions, avoir assez de feeling pour deviner à qui l’on s’adresse, et ne pas bêtement tomber dans la parano.
J’ai aussi prêté de l’argent. Là, c’est le bas qui blesse. Quand un ami vous sollicite il faut bien se dire qu’il n’a pas ou plus le choix et que le trois quart du temps nous sommes son ultime recours. Il en faut du courage, beaucoup de courage pour appeler au secours quand on a presque plus de souffle.
En plus, pour y être passé, rarement très rarement et y’a longtemps, comme disait Brel pour les chats écorchés, mais pour y être passé quand même je l’avoue, qu’il me jette la première pierre celui à qui ce n’est pas arrivé, l’orgueil en prend un terrible coup dans l’aile. C’est tellement humiliant de devoir demander…. Alors, il suffit de se souvenir de son propre vécu pour imaginer l’état de celui ou celle qui vous sollicite… Juste se souvenir ou imaginer si on n’a pas de mémoire.
Ah ! L’argent ! C’est avec l’amour le nerf de la guerre, de toutes les guerres. Le fric et le sexe mènent le monde. Et puis, ne dit-on pas que c’est dans ce cas-là qu’on juge de ses vrais amis ? Je pense que c’est faux. Mais les dictons ont les reins solides.
Quand la somme n’est pas démesurée et que ça tient du possible, le refus pour des prétextes souvent sans fondements réfléchis peut anéantir celui ou celle qui attend une bouée de sauvetage alors qu’elle ou qu’il se noie…
L’argent ! Ce pourrait être le sujet d’une prochaine chronique mais ce n’est pas un sujet qui me botte plus que ça. J’en ai eu, j’en ai perdu, j’en ai gagné, j’en ai transpiré, j’en ai prêté et… on me l’a toujours rendu…. Surprenant non ? Et je n’ai, même pour des sommes conséquentes, jamais fait signer aucune reconnaissance de quoi que ce soit. Question de confiance !... mais là j’ai tort ! Ne suivez pas mon exemple.
La parole donnée. Mon père insistait lourdement sur la parole donnée qui a ses yeux valait cent fois une signature. Je me souviens de sa phrase quand une personne, moi compris, lui faisait une promesse. Il disait : « J’ai ta parole ? » Et rien qu’au regard tu avais compris que si tu avais un doute, il ne fallait pas jeter un « OUI ! » à la légère.
Il parait, même si le vert de mes yeux n’a certainement pas la force du bleu des siens, que je fais le même effet et j’avoue que ça me dérange beaucoup. Au contraire de quelques photographes et en particulier Sophie Vernet qui me décline comme un poème à tous les temps son admiration pour mes mirettes et qui les trouve plus, plus, plus… je ne lui trouve moi, rien rien, rien, d’extraordinaire à ce regard, et pourtant ; il m’a souvent servi et évité des explications qui n’en finissent plus ou pire encore. Je sais aussi combien il peut paralyser et blesser quelque fois gratuitement… On peut dire tant de choses à travers un regard. Mais parfois un regard peut projeter une violence qui dépasse la pensée et atteindre un but qui n’était pas celui espéré.
Mais, je m’éloigne, revenons sur la confiance. Travailler, aimer, vivre…. dans la crainte, dans le doute, dans la suspicion….Whaouff ! Laisse tomber.
Récemment une amie, qui j’en suis certain deviendra une grande amie si elle ne l’est déjà… M’a donné une fabuleuse preuve de confiance en me confiant des secrets de projets, juste pour avoir mon avis, mon point de vue, mon opinion. Cette confiance, même aujourd’hui avec le temps, me laisse encore pantois. Parce que si je l’avais trahi, même du bout des lèvres, son image et le sérieux de son image, se serait réduit à pas grand-chose et pas grand-chose dans ce cas précis…. Merci ! Je t’embrasse.
La confiance est une preuve d’amour. Pas obligatoirement l’amour tel que vous pouvez l’imaginer charnel et tout et tout, quoi que… mais d’amour quand même. Et dans la vie, et je ne cesse de le répéter… Il n’y a que l’amour qui compte !
Ainsi Va la vie….
Williams Franceschi
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