Ainsi va la vie... épisode n°141..."Je suis malade ! mais faut positiver..."
Imaginez-vous que je n’avais aucune idée pour ma 141 ème chronique d’ « Ainsi Va la Vie » et la fin de la semaine arrivait vite trop vite on dirait même qu'elle arrive encore plus vite quand je n’ai pas pas d’idées qu’en temps normal. Vous avez remarqué comme les choses se précipitent quand on a besoin de calme ? Vous aussi ça vous le fait ? Ouf !!! je me sens moins seul.
J’avoue ça m’arrive souvent. J'ai horreur de de travailler dans l'urgence et pourtant!
Et puis, incroyable ; j’ai toujours une petite fée sur le matin qui s’assoit sur le bord de mon épaule alors que je viens moi-même de m’asseoir à mon bureau et que je papillonne sur internet en général et Facebook en particulier, qui me tape gentiment du doigt sur la joue :
- Hey ! T’as fini de te disperser ? T’as un, même deux bouquins en cours et deux vieux que tu reprends.
- Je sais, je sais... J’y travaille tous les jours !
- Et ta chronique ? Sont vach’ment nombreux à l’attendre ta chronique…
Tu vas pas encore leur mettre une repasse d’y a deux ans en justifiant que
t’as pas le temps.
- C’est pas que je n’ai pas le temps ; c’est que je suis malade !
- Ho! L’autre. La bonne excuse.
- Je suis pas magicien Moa !
- Moa non plus. Mais moi je n’écris pas môssieur ! Moa !
- Tu devrais !
- Ecrire quoi ?
- Des contes de fée…
- Ho ! C’est d’un drôle.
Et puis elle est tellement têtue et craquante ma fée qu’à force de petits coups de coude sur ma pommette, de petites bêtises soufflées au creux de mon oreille dans le doux bourdonnement de ses ailes, que le trois quart du temps je cède… et aujourd’hui j’ai suivi son idée : Vous parler de ces quelques jours à tousser, gémir et retousser… Pas terrible comme sujet c’est vrai. Non les dégâts du froid ! Je n’aime pas le froid pourtant il en faut. Mais elle m’a dit : « Fais les faire sourire ils sont tellement gentils et prévenants ».
En effet ; gentils et prévenants vous l’êtes c’est touchant. Sauf que vos gentils conseils de rester bien au chaud sous la couette (si c’était possible, même tout seul, tant pis j’accepterais) Mais non, je ne peux pas m’allonger. La seule position dans laquelle j’arrive à respirer correctement et surtout à éviter les quintes de toux à répétition et les sifflements qui remontent des poumons comme des tubes d’une cathédrale c’est debout ou assis.
Et maintenant il faut que je calme les quintes. J’ai l’impression que les membranes intercostales vont se déchirer …
Tu vois pas que ça lâche ? Schlappppssspouff !!!! Tu te retrouves comme dans un dessin de Serre une longueur d’intestin sur les cuisses. Et après au téléphone avec les urgences :
- Oui docteur j’ai éternué un gros bout de poumon. Je ne sais pas comment le remettre en place.
- Et c’est tout ?... par ce qu’on n’a pas que ça à faire nous monsieur !
- Non, non ! J’ai aussi une longueur de boyau sur les genoux. Par chance le chat était sorti mais ma chienne regarde ça d’un drôle d’œil. Et puis les tripes c’est moins grave ça ne m’empêche pas de respirer. Mais si vous pouviez m’envoyer une ambulance…
Bon je déconne. Qu’est que ça fait mal cette conne…
Hier soir après quatre nuits de sommeil tellement éparses …
Tellement éparses : C’est comme la preuve de la misère sur un tee-shirt quand les trous dépassent largement la surface du tissu restant. Donc après quatre nuits de sommeils tellement éparses en me regardant dans la glace… Tatatan !... Les miroirs ne réfléchissent pas toujours aux graves conséquences des images qu’ils vous renvoient.
Donc je me regarde dans la glace et qu’est-ce que je vois ?
J’avais déjà un léger problème de paupières…. léger mais gênant que je voulais me faire rectifier parce qu’en plus de l’esthétique, Ben oui avant on voyait mes longs cils courbes, gracieux, épais et longs qui soulignaient le vert de mon regard Tatatan….j’avais une sœur qui était très jalouse de cette longueur démesurée de mes cils qui dépassaient les siens même avec son Ricil mascara volume extrême c’est vous dire. Et aujourd’hui patatras ! Sous l’épaisseur de la paupière boursouflée (même quand je dors bien) ; ils ont disparus mes cils (je vous mettrez une photo pour preuve) et en plus au-delà de l’esthétique ça me gêne justement. Et là je me suis dit ; catastrophé vu les dégâts de ces nuits sans sommeils si ça perciste: l’opération va couter un bras….
Autre conséquence fâcheuse de cette bronchite ; je dois, dans quelques jours, intervenir dans une émission radio en direct. C’est toujours sympa surtout pour une artiste comme Angela Amico que j’adore. Mais depuis ce matin je suis tombé dans les graves. Bing ! Trois octaves sans palier de décompression. On est passé directement à Barry White. Le problème c’est que si ça ne s’arrange pas ou pas assez les auditeurs vont penser que c’est Garou qui intervient. Et je crains que mon cousin de la belle province n’apprécie pas l’usurpation.
Mais revenons plus sérieusement au mal qui nous préoccupe.
Soyons pragmatique : Trouvons une solution. Donc comme je ne peux décemment pas rajouter une couche à la liste déjà copieuse de médicaments obligatoires ; une idée m’a traversé l’esprit… un vieux truc de grand-mère le « Vic ».
Le Vic : En dehors des inhalations au-dessus d’un bol une serviette sur la tête ha ! Je sais vous m’imaginez ben vous avez raison c’est pas des plus sexy. Donc ce Vic que ça vous pique au nez et qu’en plus de ressembler à un père Noel avec ce coton en fausse barbe sur la poitrine et la gorge, on s’en colle partout… faut vraiment que ce soit le dernier salut. J’ai essayé ! Et Ça m’a fait énormément de bien ! Je ne suis pas sorti de l’auberge mais… ou alors c’est parce que je veux y croire. Bon y’a eu un petit effet.
En racontant ça ce matin chez mon boulanger une dame âgée très très âgée ou alors elle avait abusée du Vic depuis l’enfance sans interruption, bref elle m’a préconisé d’une voix chevrotante qu’on n’entend plus qu’au théâtre quand des comédiennes quinqua jouent les centenaires et forcent un poil la dose, elle m’a préconisé un remède imparable qui a toujours fait ses preuves : Les escargots !
Les escargots ? Ah oui les escargots j’adore ça les escargots. Mais quand elle m’a précisé : les escargots petits blancs sans la coquille à avaler crus et surtout sans les faire dégorger... Waouhhh !!! - C’est la bave le plus important. Parce que c’est elle qui recèle la substance magique faut surtout pas la gâcher !
Du coup, j’y pense à cause de la bave d’escargot et de cette vieille femme qui avait quelque chose d’une sorcière…. Mais pas ma sorcière bien aimée plutôt l’autre avec sa pomme rouge.
Non ! Tant pis. Je crois que je m’en tiendrais aux médocs de mon toubib et au Vic !
Sur ces mots je ne vous embrasse pas, c’est contagieux… mais le cœur y est !
Ainsi Va la Vie...
Williams Franceschi
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