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QUINTET « LES POULETTES » Trop bien !!…..

DSC02079.JPGCette année le festival de la chanson Française fut riche en découvertes… En voici une !

 

 Quand les « Poulettes » Chantent toute la basse-cour fait le canard et les coqs sans voix restent admiratifs…

QUINTET « LES POULETTES »Trop bien !!….

DSC02056.JPGComme l’affirmait une dame à sa petite fille en sortant de la salle à la fin du spectacle : « C’était trop bien ! »…Et oui, je confirme c’était trop bien! Les cinq ; femmes musiciennes et chanteuses formant ce quintet en talent majeur, nous ont entrainés durant deux heures dans un univers musical très personnel guidé par des textes mêlant humour et vérité emballés dans un papier cadeau plus ou moins sulfureux. Le tout était porté par des musiques entrainantes allant de la salsa au rock’n’roll. Avec au summum dans la catégorie : Ca ne ressemble qu’à nous et il en faudrait peu pour en faire un tube : « Les hormones ».

Car là, en plus d’un texte dont l’idée et l’écriture est particulièrement réussie, la musique n’est pas un simple complément indirect pour amuser le verbe. J’ai adoré ce morceau même si les autres ne m’ont pas laissé indifférent, celui-là est TOP de chez top ! Comme aurait pu dire la dame à sa petite fille.

 

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Au-delà du tour de chant par lui-même ; il y avait cette mise en scène dont l’improvisation… ne laissait rien au hasard ; c’est ça avoir du métier, et elles en ont les « Poulettes ».Du métier et du talent.Individuellement et dans DSC02051.JPGun ordre aléatoire il y avait dans la lumière de la rampe :

 

Dominique Bianchi qui œuvrait à la guitare et au chant, et qui est bien un ange comme la définissent les autres. Car en plus, c’est certain; c’est la chef des anges ? Dieu ce soir était une femme…

 

Ghislaine Bohelay au saxo, à la flute, à l’harmonica…et j’en passe, qui joue aussi l’ingénue tombée de son hamac avant de rentrer en scène, jongle avec et entre ses petites histoires avec ses instruments au point de nous laisser croire, surtout au début, qu’elle n’est là que de passage. Mais très vite elle devient par son talent et sa présence totalement essentielle.

 

Geneviève Berjaud à la basse est la nouvelle du groupe, mais si personne ne me l’avait soufflé je n’en aurais rien su, tant elle s’y intègre parfaitement surtout quand on sait combien cet instrument à la fois difficile et ingrat, est important. Elle joue son rôle à la perfection avec en

plus un certain détachement qui lui confère un coté très british….

 

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Karine Monteil : au chant, à l’accordéon, à la clarinette, aux percussions… 

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et je crois qu’on lui tendrait une poêle elle nous ferait de crêpes musicales si le besoin s’en ressentait. Elle n’est pas en avant elle est devant et pourtant elle ne fait aucune ombre aux autres bien au contraire. Sa présence exceptionnelle de soliste entraine le groupe ; une prouesse, bravo.

 

Et à la batterie : Mélanie Lafaye. Je regrette simplement que leurs compositions ne lui permettent de vraiment s’exprimer totalement qu’à partir du milieu du concert, car elle est remarquable ! Quelle frappe, qu’elle finesse, quelle précision…Et surtout quel sourire. Les batteurs par principe ou habitude jouent en souffrance, comme si en plus des quatre membres l’effort devait impérativement traverser leur visage, au point pour certains, de se mordre en permanence la lèvre inférieure. Mélanie, elle, envoie la sauce et quelle sauce mais garde le sourire… Une vraie leçon !

 

Bravo mesdames… ce fut une super soirée.

Oui, la dame avait raison… "C’était trop bien !.."

 

Pour découvrir « Les poulettes» cliquez sur ce lien : http://les-poulettes.com/

Williams Franceschi

 

 

 




05/10/2015
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