Il était une fois: Élisa Servier..
" Il était une fois...."
Elisa Servier
Pour vous parler d’Elisa Servier, j’avais commencé mon article d’une manière hyper traditionnelle, presque académique évoquant sa naissance à la campagne, ses débuts de mannequins après un concours organisé par « Melle Age tendre », le cours Florent au côté de Francis Huster, les pièces, téléfilms et films ; depuis le première long métrage : « Le chaud Lapin » tourné à tout juste 18 ans, jusqu’à son dernier… J’avais même collectionné en ribambelle les grands metteurs en scène comme Molinaro, Sautet, Pascal Thomas et tant autres qui l’avaient dirigée. Pire ; j’avais même pensé vous citer les acteurs avec qui elle a avait joué… incroyable !
Mais au fond qu’elle ait donné la réplique à Annie Girardot, Daniel Auteuil, ou même à notre Alain Delon national qui par «Une journée ordinaire» remontait sur scène comme on fait un comeback ; quel intérêt ? Sauf, et surtout pour le dernier parce que dans l’ombre du géant je l’ai trouvée tellement lumineuse… qu’elle ne fut jamais écrasée par le maître, bien au contraire…
Alors en relisant les premiers jets de mon article je me suis dit que ça risquait d’être compliqué de vous parler simplement Elisa Servier ; de sa vie, de son œuvre, de sa carrière. Une carrière tellement chargée, diverse, haute en couleurs. En plus, j’ai eu beau chercher je n’ai trouvé aucune longue traversée du désert visible. Entonnant non ?
Alors je me suis dit que peut-être, il serait intéressant de vous parler de ce qui me fascine le plus chez cette femme en dehors de sa peinture. Et oui parce que des artistes qui barbouillent et se prennent pour Van Gogh ou Picasso, j’en croise tous les jours, mais des artistes, qui comme Elisa, maîtrise cet Art a ce point, avec en plus une patte et un style aussi personnel, ça ne m’arrive pratiquement jamais. Et ne le cachons pas, j’aime beaucoup ce qu’elle peint.
Ceci dit: Traveling arrière, revenons sur : ….
Ce qui me fascine le plus chez cette femme :
En premier c’est son apparence. La finesse de ses lignes, son visage, cette chevelure blonde, ses yeux son regard, ou plutôt ses regards tant elle peut en jouer, ses sourires… Et au-delà de cette beauté indéniable, que le temps semble oublier d’égratigner, Elisa, a quelque chose qui dépasse la simple beauté; elle est jolie. Et surtout elle dégage évidement quelque chose d’impalpable. Mais quelque chose, qui n’a pour nous séduire besoin d’aucun maquillage, d’aucun artifice, Elisa est naturelle et c’est visible a l’œil nu. Ce naturel met en confiance.
Et puis, j’ai gardé le plus important pour la fin :
Il y a cette voix ; douce, légèrement grave, finement éraillée, qui glisse ou percute sur les aigus quand on ne s’y attend pas. Une voix qu’elle définissait comme partant dans tous les sens. Alors surtout Elisa, Surtout ne la canalisez pas, c’est tout ce qui fait son charme. Une voix unique, reconnaissable entre toutes. Une voix comme une signature. Mais quelle signature ! À la plume d’oie sur un papier vélin. Exceptionnelle.
Bravo l'artiste!
Williams Franceschi
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