Il était une fois: Chrystelle LABAUDE
Chrystelle Labaude
Lorsque j’ai pensé la Chronique: "Les amis d’Hearty-radio" je savais que parmi mes amis, surtout certains, avec qui le mot ami ne peut s’écrire entre eux et moi qu’avec un A majuscule, leurs présences seraient plus qu’une évidence… C’est le cas de Chrystelle. Mais ce qui me chagrinait c’est que je n’avais pas envie de brosser d'elle un simple portrait alors….
Ce n’est pas le premier article que je consacre à Chrystelle Labaude et évidement ; certainement pas le dernier. D’ailleurs, je vous avais fait partager Il y a quelques mois une bien jolie balade sur le port de Sausset-les-pins, où, face à la mer, dans un froid de décembre aidé d’une légère brise marine supportable mais revigorante, la comédienne et plus encore la femme, se racontait sans complaisance et avec lucidité abordant des sujets difficiles comme des premières rides ; qui ne la dérangeaient pas outre mesure mais rétrécissent le champ des rôles possible. De ses débuts, du théâtre qui lui manquait mais que les impératifs de la Série: Section de recherche lui interdisent d’aborder sereinement …Elle se racontait en demi-teinte et contre-jour, à la fois franche et pudique, se laissant néanmoins aller à d'infimes confidences.
Notre longue discussion fut à l’image du décor qui tout au long de l’après-midi changea de couleurs ; secondaires ou dominantes entre les creux et la crête des vagues, la clarté du ciel ou encore du soleil qui en début de soirée nappa dans un délicat clair-obscur nos propos et nos visages, d’une infinie douceur.
Tant ces instants magiques étaient passionnés et passionnants, que nous aurions pu continuer à parler encore des heures dans cette lumière tamisée qui s’étiolait entre les bleus de la mer et de la nuit déchirés par le pourpre de l’horizon.
Chrystelle avait répondu sans jamais évincer aucune question ni éluder aucune réponse, même si parfois, sans m’interdire quoi que ce soit, elle me suggéra simplement de ne pas trop m’étendre sur certaines blessures dont la douleur des cicatrices lui affleurait encore la peau et le cœur. Non pas qu’elle craignait pour son image, mais surtout, elle ne voulait blesser personne. j’acquiesçais, mais je connaissais les limites à ne pas franchir car a part de faire savoir que son parcours autant privé que professionnel n’avait pas été des plus facile et que c’est certainement son courage et sa combativité qui avaient fait d’elle la femme qu’elle est, en favorisaient ce charisme et cette vérité qui transparaît dans la comédienne; à quoi bon entrer dans les détails.
Depuis cette rencontre; évidement je la regarde différemment et à chaque film j’analyse inconsciemment son jeu… et, elle ne joue pas ! Elle vit… Elle n'entre pas dans son rôle, sans artifices, elle est le personnage. même dans une petite réplique qui pourrait paraître anodine, elle vit chaque mot comme s'ils sortaient naturellement de sa bouche et de son esprit sans passer par la case scénariste. En plus de son incroyable présence, Chrystelle donne sans forcer tant de charge, que les scènes comme par magie, deviennent à son image, des instants fort !
Chaque fois qu'il m'arrive dans une conversation d'évoquer Chrystelle, le leitmotiv est immanquablement : « Cette femme… elle a quelque chose ! »... j'adore cette artiste... Oui ! Elle a quelque chose : Elle est vraie. Et elle a aussi autre chose : Un talent fou. ..
...et ne le dites a personne... moi aussi je l'adore.
Bravo l’artiste!
Williams Franceschi
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