Articles et chroniques

Un après-midi avec Jean-Louis Barjavel.

En principe lorsque je prépare un article sur un artiste je préfère ne pas le rencontrer dans l’intimité. Les rapports amicaux faussent bien souvent les jugements.

Jean-Louis Barjavel vient de sortir son premier Album je voulais parler de son œuvre, évidement de l’artiste mais il me manquait  des éléments pour me confirmer s’il en était besoin ce petit quelque chose qui émane de lui.

Ce quelque chose d’indéfinissable que j’avais déjà connu avec Emilie Bonnet et  l'exceptionnelle Nathalie Véra mais aussi, au début des années 80 lors d’une soirée organisée sur la côte lorsque parmi un panel hétéroclite de jeunes débutants sont apparus deux voix, deux physiques, deux personnalités qui a mes yeux faisaient oublier à elles seules le reste des participants.

Etrangement les têtes bien pensantes qui partageaient ma table ne partageaient pas mon enthousiasme. Ils trouvaient que le physique de la première ne l’aiderait pas et ne voyaient dans la seconde que le physique justement au point d’en oublier sa voix. Ces deux participantes n’étaient autres que Maurane et Diane Tell.  

Non je ne me flatte pas d’avoir le nez plus fin que quiconque mais je crois  pouvoir m’enorgueillir de sentir le talent. Ce talent à fleur de peau qui fait frissonner la mienne. Je le sens si bien et cela me parait tellement évident que j’ai du mal à comprendre qu’autant de professionnels puissent avoir le nez  bouché à ce point en plus d’être sourds.

Oui ! Jean-Louis Barjavel à beaucoup de talent.

Et si je vous disais tout ?

Avec Jean-Louis, nous devions nous rencontrer il y a 15 jours. Mais rendez-vous manqué. Sauf que les raisons qui ont empêchés cette rencontre n’ont fait que valoriser encore plus ce garçon à mes yeux

« Je peux pas c’est l’anniversaire de ma maman».

Il aurait pu passer outre et favoriser sa carrière, mais non ;  la priorité était sa présence auprès de la femme la plus importante d’une vie…   

Bravo Jean-Louis. Rien n’est plus important qu’une maman.

Les éléments, autres que le talent qui me manquaient pour boucler mon article Jean-Louis me les a fournis hier.

Encore deux trois corrections et le papier part au journal.

Williams Franceschi