François Staal … Sophie Gourdin mes rendez-vous manqués
François Staal … Sophie Gourdin mes rendez-vous manqués
Samedi, après une journée de travail plus longue que prévue et un rien plus épuisante, même avec l’intervention des frères Bogdanoff pour obtenir une place en téléportation, il m’aurait été impossible d’être à Paris et d’assister au concert de François Staal à la Boule noire. Un concert qui comme pour l’Olympia en septembre se présentait sous les meilleurs auspices et m’aurait
permis de voir et d’écouter la famille au grand complet; Le Staal, Sophie Gourdin (La femme à l’harmonica) sa compagne et leurs fils Arthur à la guitare et Paul au clavier dont le talent me semble plus que prometteur.
J’ai néanmoins pu me consoler le lendemain en découvrant les superbes photos de Jim SandMulas et les commentaires flatteurs sur l’ensemble de la soirée. Mais surtout ces échos positifs! Quand on sait que dans ce métier les compliments sincères sont beaucoup plus rares que les coups de griffes gratuits.
Je n’y étais pas... Pas grave on se rattrapera la prochaine fois. L’important c’est qu’ils aient eu le succès qu’ils méritaient…Et ils l’ont eu ce succès.
Alors à la même heure, pour rattraper un autre rendez-vous manqué la semaine précédente je me suis passé en Replay le téléfilm : «Rumeurs» sur FR3 avec Sophie Gourdin.
Le film, bien que d’un excellent niveau, ne se gravera pas dans les annales de ma mémoire. Par contre, mais vous aller croire que je suis parti-pris, le jeu de Sophie Gourdin comme à chaque fois mais plus particulièrement cette fois-ci m’a touché. Je me suis repassé plusieurs fois la même scène pour observer son visage et comprendre, s’il en était besoin, par quelle magie elle pouvait entrer dans un sentiment et l’exprimer avec autant de force ou de délicatesse.
Connaissant son phrasé et sa manière naturelle de s'exprimer je me suis dit que si comme Alain Delon elle osait parler d’elle à la troisième personne elle pourrait dire :
« Putain !... Mais qu’est-ce qu’elle joue bien la Sophie ! ».
Oui Sophie Gourdin joue bien, plus que bien. Parce que je crois que le plus souvent elle ne joue plus, elle se transcende, donne le meilleur, elle ne vit pas son personnage elle vit dans son personnage du bout des ongles jusqu’à la racine des cheveux, du froncement des sourcils à la dilatation des narines… Sans parler de son regard.
Bravo l’artiste !
Williams Franceschi
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