CharlElie Couture "im mortel"
CharlElie Couture sort de sa tanière… Et Benjamin Biolay sa baguette magique….
et ça donne ImMortel un merveilleux album…
ImMortel : Entre I’m mortel et immortel. Un titre évocateur ou CharlElie joue sur les mots et le graphisme. Une manière de décloisonner les diverses formes d’expression
Qu’est ce qui fait ? Qu’est qu’il a ? Il a une drôle de tête ce mec la ! Il a une drôle de voix !
J’aurais pu commencer mon article en parodiant quelque peu l’ami Vassiliu. En effet il a un look à part, une voix peu commune et depuis plus de trente ans il les balade dans nos mémoires.
Il est surtout doté d’une intense sensibilité qu’il traduit à travers tous les arts auquel il s’essaie ou qu’il maîtrise et en particulier la musique. La comédienne Sophie Gourdin compagne de François Staal et ami de CharlElie le définit comme un être doux, gentil, généreux et surtout profondément humain et quand on l’écoute ; rien d’étonnant.
Charlélitiste et pluraliste notre CharlElie.
Chanteur, compositeur, peintre photographe… Si depuis 2004 il vit en exil volontaire à New York où il semble plus se consacrer aux arts plastiques et à la peinture qu’à la musique il n’a cependant jamais cessé de composer et de sortir régulièrement des disques dans la plus grande discrétion médiatique.
Et puis voilà que Benjamin Biolay, un magicien dans son genre, lui propose de produire son 19 ème Album « Im Mortel ». Pour ce disciple de Randy Newman ce nouveau CD est un retour dans la lumière. Si précédemment les médias ne se bousculaient pas au portillon, là l’effet est immédiat ; tout le monde en parle. Mais on en parle surtout parce que ce disque est tout simplement excellent !
Cet album teinté de mystique deviendra-t-il mythique ?
Chaque titre nous fait entrer dans une pièce aux couleurs et à la déco très personnelle et nous entraine à visiter la suivante bien différente de la précédente mais planant dans un même univers.
L’amour au fond : L’amour est solide comme la glace…mais l’amour fond. Ce premier titre qui est un peu la chanson phare de l’album annonce la couleur et qu’elle jolie couleur autant dans les mots que sur les notes.
La dernière heure : Une déclinaison du relatif. La réalité des aiguilles de la montre n’a rien à voir avec le ressenti…
Mifasolitude : J’hésite à vous dévoiler le magnifique tissage des mots pour mieux vous laisser découvrir ce voile de tulle ou de broderie si doux, si juste, qui vous enveloppe comme une seconde peau dans une sensation ouateuse.
L’autre côté … avant l’ivresse : La mélodie vous y entraine et le texte vous y retient.
Le vieil homme : Les mots défilent comme les images d’un film…
A french man in New York : Une réponse à Un américain à Paris ? Je me suis laissé envoûter. J’ai écouté et réécouté ce titre en boucle je ne sais combien de fois. Et ce « français à New York » m’a plutôt ramené à Saint Germain dans les années 70. Moustache à la batterie, Grappelli au violon… Mais non ! Mais non ! Je rêve sur des réminiscences de vieux souvenirs très personnels, c’est simplement du très bon CharlElie… de la haute Couture !!!
Williams Franceschi
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