Ainsi va la vie… Episode n°137… La révolte ne gronde plus elle eclate !
Que vous raconter en pleine période de mouvements sociaux, de grogne et de colère ? Vous donnez mon avis ? Je crois que nous avons tous le même sauf les politiques.
Tout ça me rappelle un accident qui avait eu lieu dans les locaux de mon journal. Mon assistante en manipulant une bombe de colle s’en était aspergé les yeux. Les colles en aérosol de l’époque étaient particulièrement nocives et dangereuses.
Je l’avais conduite sans me préoccuper des feux rouges, des limitations de vitesse et autres ralentisseurs à l’hôpital le plus proche. Arrivés aux urgences, l’employé de l’accueil, à qui j’avais expliqué, en diagonale pour gagner du temps, la nécessité d’intervenir au plus vite, me demanda si j’avais sa carte Vitale, si je faisais partie de sa famille, si si et si… avant de nous demander de nous assoir dans la salle d’attente.
On sait que dans ces cas chaque seconde est cruciale pour ne pas dire vitale ! J’avais fait un tel barouf, et quand je gueule, croyez-moi j’ai la voix qui porte , et en plus il parait que physiquement je me métamorphose et que je deviens très impressionnant, certains amis pourront en témoigner, je dois avoir un côté Hulk dans mes gênes, qu’enfin un médecin et pas encore l’ophtalmo que j’avais demandé, intervint.
En vous racontant cette lamentable anecdote je ne m’attaque pas au corps hospitalier pour qui j’ai, vous le savez et ils le savent, le plus grand respect.
Alors à l’image de cet accident qui demandait de réagir et de réfléchir après, quand j’entends les politiques nous parler de concertations, de provisoire, de : nous allons y réfléchir je pense que les gilets jaunes agissent à l’image de mon coup de gueule.
Et si rien ne s’était produit rapidement dans ce hall d’hôpital j’aurais renversé tables chaises et bureaux jusqu’à ce que l’on s’occupe de mon assistante. Oui je sais ça n’aurait pas été raisonnable mais il y a des moments ou être raisonnable n’est pas raisonnable du tout. Et c’est un peu ce qu’il se passe. Il faut qu’on en arrive à la violence et à la peur de cette violence, que je ne cautionne en rien ni des casseurs ni des bandes organisées qui viennent faire leurs courses gratis. Mais il a fallu ce désordre insurrectionnel et lamentable pour qu’enfin les hauts dignitaires de notre pays réagissent.
Alors quand je les entends dire qu’il suffit de se mettre autour d’une table et de discuter … discuter de quoi ? On nous serine leurs revendications à longueur de journée. Messieurs ouvrez les oreilles ou consultez Afflelou il propose des appareils auditifs à moindre prix et en dépannage des moches mais qui fonctionnent à 19,99 euros chez Lidl.
Quand Le pays s’enflammait il fallait réagir et ne pas attendre que tout brule pour proposer comme solution miracle une distribution gratuite d’extincteurs.
Ainsi Va la Vie…
Voilà, Mais je ne veux pas que cette chronique se résume à mon coup de sang.
D’abord j’aimerais remercier tous ceux qui m’écrivent et à qui j’essaie de répondre mais faute de temps je n’y parviens pas toujours. Et tous ceux à qui je pense même si je reste silencieux.
Cat, qui termine sa chimio et dont je suis certain que le ciel s’éclaircira bientôt tant elle y croit…
A MJ la benjamine de mes fans qui vit sous assistance respiratoire et garde ce sourire ce merveilleux sourire qui booste la jeunesse de ses 80 printemps et des broutilles.
A Anne-Marie dont je vous ai parlé la semaine dernière et qui vit les plus doux moments de sa vie.
A Joelle qui prépare la sortie de son 7ieme Roman.
A Catherine la maman de Nathalie qui se reconnaitra et que j’embrasse très fort.
A Sophie pour lui dire que j’ai presque terminé le peaufinage des dialogues masculins de sa pièce de théâtre.
A un petit lapin pour lui dire que lorsqu’on saupoudre d’humour des mots d’amour c’est juste de la pudeur. Il y a des murmures qui cachent des cris qu’on n’osera jamais (surtout en Amour)
Je pense à des petits pantalons bouffants des olives des anchois et deux verres de Monbazillac.
Je pense à Nana j'y pense tous les jours et je l'embrasse.
Je pense qu’il faut oser dire « Je t’aime » c’est si doux à entendre.
Je pense … que la vie même dans les pires instants mérite d’être vécue !
Et puis je pense malgré tout le bonheur que vous m’apportez, qu’après cette chronique et un petit tour sur le terrain avec ma chienne qu’il va falloir me remettre au travail parce que j’ai un très joli roman qui mijote à feu doux et qu’il ne s’écrira pas tout seul.
Ainsi Va la vie…
Je vous embrasse
Williams Franceschi
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