Articles et chroniques

Hier, j’ai eu la visite de ma nièce Jennifer.  Elle a monté sa petite entreprise et en dehors de partager un café et une tranche de gâteau elle venait aussi m’en parler.

En l’écoutant j’ai eu l’impression de m’entendre dans les années 80. C’est sa première entreprise et en plus dans un créneau que je connais bien me semble-t-il ; « la communication ». Un bien joli nom sa petite boite : « PIXEL ».  

 Je l’ai écoutée. J’ai évité les conseils d’anciens combattants qui de toutes manières n’évitent pas les gamelles même s’ils les amenuisent et… j’étais très fier que la petite fille qui jouait les « Manon des sources » et à qui j’apprenais à imiter les tourterelles soit devenue une si belle jeune femme, équilibrée et visionnaire.

Donner des conseils, même si ça nous brule la bouche, c’est toujours délicat. Pour les jeunes, même s’ils vous avouent le contraire, nous sommes as been ! Jusqu’au jour où ….

Bon les choses ont évolué avec l’avènement de l’informatique mais sur le fond ? Les mots se sont anglophonisés : Management… Community… Webmaster… Mais le but est le même. Faire vendre ! Une image ou un produit mais faire vendre.

Mon grand-père était dans la réclame, moi  dans la pub, elle dans la communication !... L’important c’est qu’elle y croit.

Elle a d’énormes compétences, une pèche d’enfer et un moral d’acier. Avec simplement ce plus dans les bagages elle a toutes les chances de réussir. Il ne lui reste plus qu’à s’appliquer ce petit « pousse au cul » les jours de doute « Vouloir c’est pouvoir ! ». Et « Il n’y a pas de problèmes sans solutions »

Je lui dis merde ! Évidement mais surtout Bravo ! Bravo Jennifer !

Tiens! en fouillant dans les photos j'ai retrouvé ce clichet de Sophie Turco lors du festival du livre d'Avignon de l'année passée. Elle y présentait" Voyage au pays de l'Oudjat" Je vous en ai souvent parlé.  Nous aurions du participer à quelques salons ensemble... les premiers ont été annulés prions pour que les suivants se réalisent.

En attendant, je sais, qu'elle travaille sur son prochain roman que j'attends avec impatience. En plus d'être particulièrement jolie ...Elle a un talent fou ce qui ne gâche rien.

Aujourd’hui c’est vendredi ! Enfin c’était vendredi au moment où j’écrivais ces lignes, mais il sera peut-être samedi ou dimanche quand vous les découvrirez. Donc pour les fidèles lecteurs ; aujourd’hui c’est Vendredi et le vendredi c’est le jour ?....

Du marché dans mon petit village.

Pour d’autres, cette balade sacrée qui nous remplit autant les yeux que les narines, bien avant les papilles,  tombe un autre jour… le dimanche pour Evelyne à Paris (bonjour Evelyne !) le mardi pour les amis Aixois, le mercredi à Saint Rémy ou le vendredi à Lourmarin. Mais qu’importe, mon vendredi à moi ; ce n’est pas que : « Le jour du poisson ».

Je vous passerez sous silence l’origine  précise, que vous connaissez évidement,   en rapport direct avec la religion chrétienne. Et surtout je n’épiloguerai pas sur  l’idée que ce jour-là ; il faut manger maigre, donc bannir la viande. Sauf que, dans bien des cas, le poisson selon sa race et la manière dont on le cuisine, est bien plus riche que la viande !

Donc, le plus important c’est que ce soit : « Jour de marché ».

J’adore ! Et vous ? Et si les marchés sont beaux partout en France reconnaissons que dans le sud nous avons beaucoup de chance.

La chanson « Les Marchés de Provence » de Gilbert Bécaud, écrite par Louis Amade, peinture exceptionnelle de vérité, nous conte le marché de Toulon tout au long du cours Lafayette, avant d’aller boire un verre sur le port en passant devant la statue de « Cul vers ville » et d’admirer la rade. Toute mon enfance !

Mais bon, quittons les marchés…

Il a plu ! Mais qu’est-ce qu’il a plu ! Comme auraient craint nos ancêtres, par Toutatis ! Le ciel nous est presque tombé sur la tête. Mais la nature est contente.

Mon j’ardin ne laisse plus voir aucun sillon le long des petits pois ou des haricots tant les grosses gouttes ont aplani la terre. Et mes salades ? Pas de soucis je les ai plantées dans des vasques, d’anciennes vasques de salle de bain et je les récolte au ciseau juste quand j’en ai besoin.

Aujourd’hui j’avais prévu d’aller à Carry le Rouet et puis avec ce mistral à décorner les bœufs, j’ai baissé les voiles.

Pourtant j’adore quand la mer fleure la tempête sur ces rochers que je connais par cœur.

Et puis, toujours ce matin, j’aurais dû prendre  le TGV vers Paris  pour le tournage d’un clip. Tout compte fait j’irai a Carry plus tard par temps calme et pour le clip ; ma présence n’était pas obligatoire donc… je suis allé à mon marché et je vous écris cette bafouille en attendant de reprendre où je les avais laissés ; Sam, Garance et Alice pour la suite de leurs aventures.

Mais pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’il doit y avoir une loi sur le hasard et les coïncidences. Mon amie Véronique Delclos, comédienne et mannequin, que vous pouvez voir, même si ce n’est que quelques secondes, depuis des mois en dernières images de la pub GiFi (des idées de génie), et que j’espérais retrouver à Carry a pris le TGV ce matin pour Paris où elle participe à des castings….

Alors, hasard ou coïncidences ? Je croise les doigts pour elle. Et pour preuve ; une photo à son départ dans le TGV avec le masque. Eh ! Ça lui va bien ! Vous ne trouvez pas le masque ?... Si une grande marque de masques se lançait dans une campagne de pub elle aurait toutes ses chances.

Ainsi Va la vie…

Williams Franceschi

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