Ainsi Va la vie épisode n°163… Une fée... Des bouts de vie… Le festival d’Avignon… Des morceaux d’un roman… et un parfum d’Amour.
– Fait moins chaud ! Parce que même pour une fée la canicule…. C’est dur ! Meuh que c’est dur. J’avais les ailes cramoisies. L’enfer ! Quoi qu’en enfer parait qu’il fait encore plus chaud ! Je dis ça j’ai jamais visité. Parce que Nous les fées, on n’est pas les bienvenues chez les diablotins, «Persona non grata»… qui dit l’aut’ tout rouge avec ses p’tit cornes ridicules et sa queue bizarre. « Persona non grata » Meuh ! J’t’en foutrais moi.
Traduction ? Mais t’as pas fait latin en 6ieme ?... Alors on dit aussi PNG dans les ministères ou y zont pas fait latin non plus... Mais eux zont pas fait grand-chose. Sauf l’école des promesses. Non je fais pas de politique c’est pas le rôle des fées.
En enfer, parait d’après leur chef, qu’on pourrait avoir une mauvaise influence. On pourrait les rendre gentils et leur donner envie de connaitre le paradis… La prochaine fois que j’en croise un de diablotin, oui j’en croise dans « des conflits de conscience » je lui refile une pub pour l’isolation à un euro et les clim « chez super machin ». Waouh ! La clim au troisième sous-sol, la révolution en enfer. T’imagine le bordel chez Lucifer à cause d’une fée. Je jubile !
Au fait j’oubliais, vous allez bien ?...Hein ? Pas entendu la réponse. Non mais prenez vot’ temps… suis pas pressée en plus c’est les vacances.
Vous voulez savoir si c’est ; encore moi, qui m’occupe de la Chronique cette semaine ? Je vous remercie pour le « encore ». C’est agréable ! Toute façon il est parti acheter un truc pour son imprimante. Elle a pas aimé la canicule non plus son imprimante, elle boude !
Hier soir il est allé chercher un artiste à la gare TGV des Milles à Aix … et pas de bol alerte à la bombe ! Non mais sérieux alerte à la bombe ! Car de police, ambulance au cas où, trois flics et une fliquette. Ho ! La pauv’ fliquette même le gilet pare-balle la boudinait. On sent le manque de moyens. Les fringues pour les filles s’arrêtent au 40 et malheureusement les tailles de nos policières commencent au 44. Petit détail !
Du coup il devait le récupérer à 20h30 le train est arrivé à 22h30… Retour à la maison 23h30 couché 1h30 et hier il s’était levé à 4h30 longue journée. Il était pas content le Williams.
En ce moment il a la tête en partie au festival d’Avignon. Il adore les artistes. Mais ça c'est pas nouveau. Il dit ; qu’ils soient petits ou grands ce sont des êtres à part souvent incompris de gens normaux parce qu’ils ne parlent pas la même langue.
Il dit qu’une pièce ça doit se voir plusieurs fois pour tout assumer. Et chaque fois la voir sous un angle diffèrent qu’on ne peut pas avoir capté en une seule fois ou rarement. La première fois il faut recevoir la pièce comme elle vient profiter simplement de l’histoire, de l’instant du bonheur qu’elle suscite par le rire, l’émotion et que sais-je. Et puis la voir comme si l’on était sur scène et puis la ressentir à travers le ou les comédiens percevoir pour comprendre la performance de l’acteur qui ne s’habille plus d’un rôle mais l’habite … Au point que le texte ne soit plus un dialogue mais le vrai langage du personnage dans lequel l’acteur s’est fondu. Tout ça parait si normal … et pourtant.
Tiens en fouillant dans ses classeurs marqués SACEM J’ai retrouvé une chanson qu'il avait écrite pouf! y'a un bail, qui parle de : La scène.
Je suis venu bien avant l’heure
Pour m’imprégner de cette odeur
Me rassurer prendre le temps
M’assoir dans les premiers fauteuils
Et je l’avoue avec orgueil
Avoir pensé à mes parents
La scène…..
C’est quatre planches et un rideau
Sous le soleil des projecteurs
Et moi derrière mon micro
Entre l’émotion et la peur
J’ai le sentiment d’être un autre
Où bien d’y devenir moi-même
Ici la vérité l’emporte
On ne peut pas mentir sur scène
La scène….
Et si ce soir à fleur de peau
Si vous ressentez des frissons
C’est qu’ma voix transporte des mots
Bien au-delà de ma chanson
Les vibrations qui me traversent
C’est à vous que je les renvoie
Et l’émotion qui me boul’verse
C’est bien à vous que je la dois
Il a terminé son dernier roman. Il en est à la relecture pour les fautes d’orthographe… et là il en écrit un autre ou la suite, sait pas. Ne dites pas que je vous en ai parlé… il aime pas. C’est une belle histoire d’amour… pas que mais surtout d’Amour. Et puis la fin Waouh ! La fin ! Vous voulez que je vous raconte ? On s’y attend pas c’est ça qu’y est chouette. Donc une voiture se gare devant le portail et Sam s’approche pour savoir qui attend devant chez lui sans sonner et … Et vous y avez Cru ? Vous pensiez vraiment que j’allais vous raconter la fin ? Et Ben ! Non !
Par contre j’ai relevé quelques phrases qui me plaisent dans sa suite ou son nouveau roman qu’il a commencé y’a plus d’un an …qui me plaisent bien même sorties de leur contexte.
Quand je lis sur son épaule je rêve que l’héroïne ; c’est moa… Je sais pas si en vrai elle existe celle-là ?... Meuh ! Le temps de la lecture volée ; c’est moa. Tant pis pour elle. En tout cas si elle existe…mais non je suis pas jalouse.
Elle n’était convaincue que d’une seule chose ; ce soir-là, oui ce soir-là, il s’était passé quelque chose justement. Quelque chose qu’elle n’avait jamais ressentie avant ou elle ne s’en souvenait plus. Elle était presque certaine, mais c’est évidemment le presque qui la gênait, que Sam avait ressenti le même frisson lui traverser le corps. Le même besoin de ne plus se quitter. La même enivrante envie de l’embrasser, de sentir ses bras la serrer, de garder comme elle l’avait fait en le frôlant l’odeur de sa peau comme un parfum unique. Elle qui était convaincue que son cœur était pris, qu’aucun autre homme ne pourrait la séduire, flottait tout à coup sur un nuage. Pourquoi cette attirance qui contrariait toutes ses convictions?
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L’impardonnable serait de ne jamais pardonner.
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Il ferma les yeux mais le film de son souvenir ne se projeta pas sur ses paupières. Il n’y discerna que des images aux contours aléatoires blanchis, presque surexposées et floues. Sa petite voix, son rire, sa moue surprise, timide et gênée et son regard qui semblait suivre chaque syllabes de chacun de ses mots au fur et à mesure qu’ils s’effilochaient au sortir de sa bouche en glissant sur l’ourlé de ses lèvres.
Des mots qui jouaient une partition musicale en plus du récit comme pour mieux la bercer.
Elle ne l’écoutait pas ; elle vivait, marchait, flottait au milieu des vapeurs orientales aux senteurs d’épices et de jasmin, parée de longs foulards de soies et cerclée de bijoux précieux sertis de pierres rares. Dans le cliquetis d’un long filet de thé elle était entrée dans le rêve en entrant dans l’histoire ou plus qu’une auditrice elle était devenue toute entière un personnage flamboyant et discret d’un conte proche des mille et une nuits.
Il se souvint de ses yeux qui roulaient des siens à sa bouche et avoir pensé comme une révélation, qu’elle définissait en l’exprimant par ses mouvements oculaires l’expression : Boire ses paroles.
Bon vous ne pourrez pas dire que je vous raconte pas des secrets hein ! Quand même ? Ça c’est dans les 70 pages déjà écrites et depuis quelques jours il pose la suite.
Vous croyez qu’il est amoureux ? Non ! Dites-moi non ! Que c’est juste les mots d’un roman sans lien avec la réalité. Parce que lui il dit : On peut tout inventer mais ne peut bien retranscrire que ce qu’on a vécu…. Et y’a quelques jours il m’a dit: C’est marrant comme parfois un texte peut être prémonitoire jusqu’à l’infime détail.
Bon je vous laisse découvrir quelques affiches du Festival. Et s’il vous les conseille c’est que ça le mérite. Et Moa je vous fais une grosse bise !
Ainsi Va la Vie….
La Fée Line et Williams Franceschi
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