Ainsi Va la Vie… Episode n°139 …Les BETISES
Ce matin il faisait un froid sibérien. Je ne suis jamais allé dans cette partie de la Russie mais j’imagine. Et c'est dans ces instants-là que j'apprécie de pouvoir rester bien au chaud chez moi et regarder contemplatif ce froid qui blanchit la campagne derrière les fenêtres et la baie en particulier avec mes fleurs qui narguent le frima et ma chienne en boule sur son tapis.
Ce bien être qui ne me fait pas oublier les gerçures aux mains et aux lèvres de mon enfance sur le chemin de l'école. Ni des parcours en mobylette pour gagner le minimum vital en rêvant de gloire et de jours meilleurs par moins trop de degrés. Mais c'est une autre histoire qui a forgé ma vie et me fait apprécier chaque millisecondes de chaque bonheur..
Et ce matin en dehors du froid, je me suis rendu compte que je n’avais pas écrit de chronique. Cette "Ainsi Va la vie" qui devait porter le numéro 139. Alors sans crier Euréka je me suis dit que je pourrais vous en repasser une ancienne. Mais, si pour ceux qui me suivent depuis peu ils n’y verraient que du feu pour les autres ça ne serait pas très sympa.
Alors une autre solution ; vous parler de tout de rien des bricoles de ma petite vie ou de celle de mes amis et surtout rien de vraiment sérieux.
Pour la majorité des artistes et comédiens en particulier les temps sont plus que difficiles. Ça l’a toujours été mais aujourd’hui plus qu’hier. Même si quelques-uns ont la chance, qui n’a rien à voir avec le talent, de tirer leurs marrons du feu sans se bruler les doigts jusqu’au poignet pour les autres c’est galère… Je sais que ça ne change pas grand-chose de le dire mais il faut garder espoir et moral !
Quant à moi je cumule les gags. Apres les vœux et les bonnes résolutions l’année devait commencer cool ou sur les chapeaux de roues. Et bien elle a un peu commencé de travers. Mais il faut savoir en rire ! Ou en sourire ou se mordre la lèvre pour ne pas péter un plomb.
Mon fils m’emprunte ma voiture. Une vieille grosse c5. Je n’ai aucune passion pour les autos j’en ai pourtant eu de fantastiques. Je les aime confortables et sures jolies si possible, oui je parle des voitures. D’ailleurs je ne les revends jamais parce qu’elles finissent leur vie chez moi et meurent de vieillesse comme mes poules et mes chiens même si ce n’est pas comparable. Et ces voitures je les entretiens je les bichonne même. Ce qui fait qu’elles
meurent souvent en parfait état d’aspect et mécanique. Elles lâchent comme les hommes par surprise de la rupture d’une pièce auquel évidement on ne s’attendait pas.
Donc mon fils m’emprunte ma voiture pour aller où il veut même s’il prétexte des courses. Et puis vers 21h coup de fil : « Papa ta voiture n’avance plus. Je ne dépasse pas les 20 kilomètres heures. Il n’est pas très loin de la maison et par les routes de campagne qui nous entourent il arrive à rentrer au bercail.
Première analyse de la situation ; je pense au turbo ou au pot catalytiques on verra ça demain. Et le lendemain toujours à 20 kilomètres/heure j’accompagne la malade chez mon médecin-garagiste. Qui, comme on nous passe aujourd’hui un scanner la passe au banc.
Résultat : Injecteurs morts. Tout est électronique aujourd’hui. Où sont les guimbardes que mon oncle mécanicien hors pair réglait à l’oreille et reparait à coup de fil de fer en attendant de trouver à la casse une pièce pour un prix dérisoire …
A midi retour au garage pour le résultat définitif des courses avec ma petite 107 (plus petit tu peux pas ou il faut t’amputer des pieds).
Le rictus sur le visage de mon mécano me laisse présager du pire. Mais le pire n’est pas mécanique non ! Il me confirme que c’est juste les injecteurs. Ha ! Soulagement ! Mais ne nous réjouissons pas trop vite… même en me tirant les prix; il y en a pour quand même presque 2000 euros. Bing ! … J’ai l’impression de prendre un coup de maillet sur la cabèche comme dans les dessins animés de Tom et Jerry... j’en vibre encore.
Tant pis je me resigne j'ai une confiance absolue dans mon mécano qui est un ami de longue date et puis je l’aime bien ma vielle Citroën…
Je quitte le garage avec ma 107 direction la station essence parce que si je dois rouler quelques jours avec elle il faut que je lui donne à boire. Ca boit, pas beaucoup ces petites bêtes, mais ça boit quand même.
Et là, devant la pompe, impossible d’ouvrir mon bouchon de réservoir. La clé tourne dans le vide, d’ailleurs tout tourne dans le vide depuis quelques temps . Je m’extirpe de la queue direction le garage ou j’explique ma mésaventure. Mon mécano, sourire aux lèvres, me regarde avec cet air qui vous laisse à penser que vous êtes une cruche de première mais qu’il n’ose pas vous le dire avec des mots.
Et ben non ! Même lui n’y arrive pas. Il est obligé de casser le bouchon. Il m’en fournira un gratuitement et après être passé à la pompe je rentre chez moi.
Vous pensez que c’est terminé ? Et ben non….
Je me tape sur les joues
Je me demande pourquoi
Les histoires de fou
Ça tombent toujours sur moi
Quand j’ai écrit le couplet de cette chanson je ne pensais pas me le resservir dans ces conditions mais :
Mon coffre ne s’ouvre plus !
Là t’y crois pas. Tu te demandes si y’a pas quelqu’un qui s’exerce sur une poupée Vaudou à ton image.
Et là ! Pas question de retourner chez le garagiste. Il va se demander si je ne suis pas maudit.
Apres une longue recherche je découvre qu’un bout de plastique, venu se planter là par je ne sais quel courant d’air, bloque la serrure. Apres une heure à m’esquinter les doigts ; je débloque et le coffre s’ouvre
Ouf ! Elle est pas belle la vie.
Mais le plus rigolo est à venir. En dehors de travailler sur un roman, entre deux j’ai ressorti un vieux tapuscrit (c’est le nom d’un manuscrit quand il est rédigé à la machine) en l’occurrence il est enregistré sous Word et lorsque je l’avais écrit il y a cinq ans, mais il est à reprendre, j’avais trouvé qu’il était très long et pourtant il ne faisait que 280 pages… étrange non ! Trop long et pourtant assez fluide …
Et ce matin révélation. J’ai trouvé l’erreur je l’avais tapé dans un format A4 page 210x297
Mais en le ramenant au format A5 (le vrai format d’un roman) 148x210 en réalité il fait 663 pages…. la vache! Tu parles qu’il me paraissait long….non ça n’arrive qu’à moi ce genre de gags ! Mais ça ce n’est pas grave au contraire je vais le redécouper pour en faire au moins deux tomes. C’est pas grave mais c’est gag !
Ha! la dernière mais qui ne me concerne pas sauf que j'aime trop les femmes pour la laisser passer.
Un abruti a affirmé: Je suis incapable d'aimer une femme de cinquante ans je trouve ça trop vieux. Même s'il le pense, le fait de le dire démontre son degrés de finesse, d'élégance et de savoir vivre. Son affirmation a fait le buzz et c'était le but.
A bien regarder l'individu en gros et en détail je me demande, et pourtant je ne critique jamais le physique, quelle femme, quelque soit son âge, peut craquer sur un machin pareil. Et de vous à moi j'ai dans mes amies des femmes de 50, 60 et même une de 70 ans qui: Un ne lèveraient même pas un cil sur l'ombre de son ombre et deux: franchement ne me laissent pas indifférent et il parait que je suis difficile!
C'est vrai que j'ai passé le cap de la soixantaine et comme les femmes de plus de cinquante ans; l'amour se joue en cœur à cœur avant le corps a corps. L'amour qui dessine et nappe les lignes des corps les plus sensuelles aux plus érotiques d'un flou romantique et suave pour ne laisser apparaitre que ce l'on veut voir et permettre de mieux ressentir l'indéfinissable parfum du plaisir d'aimer.
Voilà mes amis j’espère vous avoir fait au moins sourire malgré le froid.
Ainsi Va la vie…
Williams Franceschi
Allez quelques photos d'artistes proches... tres proches ou pas…. a qui je souhaite une année en feu d'artifice
Anne Loiret… Martine Malory...Laurent Dourdelle... Mylène Demongeot … Nael Claire Rolland Kervoas … Nathalie Gendreau… Virginia Costantine … Virginie Lemoine… Virginie Stevenoot… Pascale Petit .. Jean Louis Barcelona… Marion Daumas... Jacques Stéau… Evelyne Dress
…
A découvrir aussi
- Ainsi va la vie... épisode n° 29 Angéla AMICO & Christian DELAGRANGE
- Ainsi va la Vie… épisode n°54… UNE HEURE A PERDRE…
- Ainsi Va la Vie… épisode n°120… Histoires d’une semaine ...
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 196 autres membres